mont du temple

Mont du Temple Contexte

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    Ces dernières années, des radicaux palestiniens ont essayé d’enfreindre le statu quo en empêchant les Chrétiens et les Juifs de visiter le Mont du Temple. Les émeutiers palestiniens sont financés et menés par des éléments de l’Islamisme radical.​
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    ​Le Mont du Temple : Contexte
     
    Ces dernières années, des radicaux palestiniens ont essayé d’enfreindre le statu quo en empêchant les Chrétiens et les Juifs de visiter le Mont du Temple. Les émeutiers palestiniens sont financés et menés par des éléments de l’Islamisme radical.
    Le Mont du Temple à Jérusalem, où les deux temples juifs sont situés, est le site le plus sacré du Judaïsme. Appelé Haram al-Sharif (le Noble Sanctuaire) par les Musulmans, le site comprend la mosquée Al-Aqsa, qui est le troisième site le plus sacré de l’Islam, le Dôme du Rocher iconique (qui n’est pas une mosquée) et plusieurs autres petites structures. La mosquée Al-Aqsa est située sur le côté sud du Mont du Temple et couvre une partie relativement petite de la surface du Mont.
     
    Liberté de religion et le statu quo :
    La politique officielle d’Israël, inscrite dans la Déclaration d’indépendance, protège la liberté de religion et de prière pour toutes les confessions. Israël accorde une importance absolue à faciliter la prière des Musulmans et des Chrétiens sur leurs sites sacrés respectifs, y compris à Jérusalem. De plus, les sites sacrés du Judaïsme (parmi ceux-ci le Mur des Lamentations), sont ouverts aux visiteurs de toutes religions, tout comme les sites sacrés du Christianisme à Jérusalem.
    La liberté de croyance n’a pas toujours été respectée à travers l’histoire de Jérusalem. Par exemple, dans l’ère moderne, les Juifs furent privés de leur droit à aller prier aux sites sacrés de la vieille ville de Jérusalem entre 1948 et 1967.
    Après la réunification de Jérusalem en 1967, les dirigeants israéliens choisirent de maintenir le statu quo sur le Mont du Temple. Par respect pour les sensibilités musulmanes, ils permirent au Waqf de Jérusalem de continuer d’administrer le Mont du Temple, site le plus sacré du Judaïsme.
    Les non-Musulmans (les Israéliens et les touristes) sont autorisés à visiter le Mont du Temple à des heures fixes, mais ne peuvent pas entrer dans la mosquée Al-Aqsa elle-même : ils peuvent visiter d’autres parties du site et se promènent généralement autour des grands espaces ouverts. En outre, les Juifs et autres non-Musulmans n’ont pas le droit de prier au Mont du Temple.
    Le Premier Ministre Netanyahu a déclaré maintes fois que le gouvernement israélien était engagé à maintenir le statu quo sur le Mont du Temple et s’opposerait à toute proposition de le modifier. Il a affirmé que toute personne qui exprimerait un point de vue divergent donnait simplement son opinion personnelle et non pas la politique officielle du gouvernement. Le Premier Ministre a demandé à tous les ministres gouvernementaux d’agir de manière responsable en ce qui concerne cette question.
    Le Premier Ministre a sans cesse répété, au cours de ses discussions avec le Roi Abdullah ainsi que dans ses déclarations publiques, l’engagement d’Israël à maintenir le statu quo sur le Mont du Temple et le rôle spécial de la Jordanie concernant les sites sacrés de l’Islam à Jérusalem, comme il est écrit dans l’article 9 du traité de paix.
     
    Légende : sites principaux du Mont du Temple
    Violences palestiniennes sur le Mont du Temple :
    Alors que les autorités israéliennes prennent des mesures visées à assurer la liberté de religion, autorisent l’accès aux sites les plus sacrés du Judaïsme, font respecter le statu quo sur le Mont du Temple et maintiennent l’ordre public, certains individus du côté palestinien essayent activement de changer le statu quo et de saper l’équilibre délicat et le modus vivendi de longue date présent à Jérusalem.
    Ces dernières années, des radicaux palestiniens ont essayé à plusieurs reprises d’enfreindre le statu quo en empêchant Chrétiens et Juifs de visiter le Mont du Temple. Les émeutiers palestiniens sont financés et menés par des éléments de l’Islamisme radical, comme le Hamas et la branche nord du Mouvement islamique en Israël. Ils ont attaqué des visiteurs, ainsi que la police, à l’aide de pierres, de feux d’artifice, de baguettes en fer, d’appareils explosifs et de cocktails Molotov. Les jeunes opérateurs utilisent la mosquée Al-Aqsa comme leur base d’opérations pour des attaques préméditées, dissimulant des armes et du matériel explosif dans la mosquée et se cachant dans le site sacré pendant la nuit. De plus, des groupes organisés d’hommes et de femmes plus âgés agressent physiquement et verbalement des visiteurs juifs. En conséquence de ces développements, deux organisations islamistes, Mourabitoune et Murabitat, ont été déclarées illégales le 8 septembre 2015, dû au danger évident qu’elles posent à l’ordre public.
     
    Le rôle de l’incitation :
    L’incitation à la violence sur le Mont du Temple a été conduite par le Président Mahmoud Abbas et son Autorité palestinienne (AP), ainsi que par des éléments de l’Islamisme radical.
    Dans des déclarations passées, Abbas a annoncé que « tous les moyens doivent être utilisés pour empêcher les Juifs de se rendre à Haram (le Mont du Temple) ». Il a qualifié les visiteurs juifs qui se rendent aux sites sacrés du Judaïsme de « troupeau ». Dans le passé, Abbas a disséminé des mensonges, affirmant qu’Israël attaque la mosquée Al-Aqsa et que les Juifs la « désacralisent ». Il a choisi de suivre le chemin de son prédécesseur, Yasser Arafat, et de nier l’existence des temples juifs sur le Mont du Temple.
    Le parti d’Abbas, le Fatah, et des institutions officielles de l’Autorité palestinienne utilisent les médias traditionnels et les réseaux sociaux pour diffuser de l’incitation à la violence. Par exemple, le 21 août 2015, un documentaire télévisé diffamatoire de l’AP a été diffusé, concernant l’incendie criminel contre la mosquée Al-Aqsa en 1969. Bien que l’attaque ait été, en réalité, perpétrée par le Chrétien australien Michael Denis William Rohan, le documentaire présentait Rohan, à tort, comme un « terroriste juif », et déclarait, toujours à tort, que « le feu avait été organisé par des Juifs dans de hautes positions de pouvoir. »
    Cette déclaration par l’AP menée par Abbas, comme de nombreuses autres, s’élèvent à une incitation officielle à la violence qui ne peut servir qu’à attiser les passions parmi les Palestiniens.
    Tristement, les théories du complot sur les Juifs menaçant de détruire la mosquée Al-Aqsa ont abondé pendant des décennies dans la région. Ces fausses déclarations, qui sont exploitées par les dirigeants palestiniens et arabes pour inciter les masses et les rallier contre les Juifs, ont souvent mené à de violentes attaques, en commençant par les émeutes de 1929 qui entraînèrent le massacre de plus de 130 Juifs sur le territoire mandataire.
    Les accusations selon lesquelles Israël prévoit de nuire à Al-Aqsa sont tout à fait injustifiées et ridicules. Le fait qu’elles soient prononcées, non seulement par des extrémistes islamistes, mais aussi par les dirigeants palestiniens est alarmant et dangereux.
     
    Protéger le Mont du Temple :
    Les autorités israéliennes ont cherché à contenir les tentatives des Islamistes radicaux de faire escalader la situation sur le Mont du Temple tout en protégeant les sensibilités musulmanes et leur liberté de prière. L’accès au Mont du Temple est restreint uniquement lorsque la sécurité publique est mise en danger. C’est le Waqf de Jérusalem qui gère le Mont du Temple. Les officiers de police israéliens ne sont pas assignés au Mont du Temple et ne rentrent dans la zone que dans des cas bien spécifiques, quand les émeutes doivent être maîtrisées. Par-dessus tout, selon la loi, la police ne peut entrer dans la mosquée en elle-même.
    Bien qu’ils se retrouvent souvent dans des situations dans lesquelles leur vie est mise en danger, les policiers qui entrent dans le Mont du Temple sont équipés uniquement de matériel non-létal. Ces limites imposées aux officiers de maintien de l’ordre public sont strictement respectées.
    De la même manière, il est attendu des fidèles musulmans, comme des visiteurs d’autres confessions, de respecter le statu quo. Quiconque enfreint les règles – qu’ils soient Musulmans, Juifs ou qu’ils appartiennent à d’autres religions – est puni en conséquence par les forces de l’ordre.
    Ce sont les émeutiers palestiniens eux-mêmes qui abîment, profanent et mettent en danger la mosquée Al-Aqsa, y compris en la transformant en une base pour attaquer et en y dissimulant des armes. Ils ont détruit du mobilier de la mosquée pour l’utiliser dans la construction de barricades et ont lancé des feux d’artifice depuis l’intérieur de la mosquée, alors que les tapis et les poutres en bois peuvent facilement prendre feu. Les émeutiers montrent aussi de l’irrespect pour les nombreux fidèles musulmans qui souhaitent tout simplement prier en paix, ainsi que pour le Waqf de Jérusalem, en charge d’administrer le site.
     
    The Temple Mount plaza in Jerusalem: S Lederhendler

     
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