A travers cette déclaration par un acteur international majeur, le Royaume-Uni reconnut officiellement le droit du peuple juif de ré-établir sa souveraineté sur sa terre natale ancestrale et s’engagea à tout essayer pour réussir cet objectif. Un mois plus tard, presque un an avant la fin de la Première Guerre Mondiale, le Royaume-Uni mit fin au contrôle Ottoman sur la Terre sainte et débuta son propre règne dans la région.

La reconnaissance du droit du peuple juif à l’auto-détermination par la communauté internationale suivit rapidement la Déclaration Balfour. Plus encore, la Société des Nations (le prédécesseur de l’Organisation des Nations Unies) reconnut ce droit dans sa décision du 24 mai 1922 d’établir un mandat sur la Palestine/la Terre d’Israel. A travers cet acte législatif international, la Société des Nations choisit le Royaume-Uni comme étant l’acteur responsable d’appliquer la Déclaration Balfour, dans le but « d’établir en Palestine un foyer national pour le peuple juif ». Le mandat légal de la Société des Nations admit le « lien historique entre le peuple juif » et la région connue comme la Terre d’Israel.

La décision de la Société des Nations transforma la position politique d’une grande puissance énoncée dans la Déclaration Balfour, en un acte légal obligeant la communauté internationale dans son ensemble.

L’importance de la Déclaration Balfour – et de la décision de la Société des Nations qui en découle – repose sur la reconnaissance internationale du droit naturel du peuple juif à un foyer national sur la terre où il maintint une présence continuelle à travers les âges.

Délivrée le 2 novembre 1917 par le Secrétaire des Affaires Etrangères du Royaume-Uni Lord Arthur James Balfour, la déclaration est la suivante : 

« Le Gouvernement de Sa Majesté envisage favorablement l'établissement en Palestine d'un Foyer national pour le peuple juif et emploiera tous ses efforts pour faciliter la réalisation de cet objectif, étant clairement entendu que rien ne sera fait qui puisse porter atteinte soit aux droits civils et religieux des collectivités non-juives existant en Palestine, soit aux droits et au statut politiques dont les Juifs disposent dans tout autre pays. »

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La Déclaration ​