Jérusalem était la capitale des communautés et
royaumes juifs souverains durant des siècles dans les temps anciens, jusqu’à
après la naissance de Jésus. La ville est intégralement imprégnée d’histoire et
de culture juive, faisant partie depuis trois mille ans du socle d’identité nationale
et individuelle du Judaïsme. Le désir de retourner à Jérusalem a toujours été
un thème central de la vie du peuple juif.
Les Juifs résidèrent presque continuellement à
Jérusalem sous plusieurs conquérants à travers les siècles. Dans l’ère moderne,
la communauté juive a constitué la majorité de la population de Jérusalem
depuis le milieu du 19ème siècle. Tandis que la population
grandissait pendant la première moitié du 20ème siècle, la ville
devint le centre politique de la communauté juive sous le mandat britannique, durant
la période qui précéda la création de l’Etat d’Israel.
Le mouvement sioniste, qui émergea afin de donner une
expression politique moderne à l’identité nationale du peuple juif, dérive son
nom de l’ancien terme hébreu pour Jérusalem. Le sionisme vit toujours le retour
à Sion – et le rétablissement de la souveraineté juive sur la Terre d’Israel –
comme son objectif principal.
Etant donné la connexion profonde du Judaïsme à
Jérusalem et la centralité de la ville dans la vie du nouvel état, il semblait
naturel que la Knesset, le Parlement israélien, déclare Jérusalem comme la
capitale d’Israel, le 23 janvier 1950.
Aujourd’hui, Jérusalem – la plus grande ville du
pays – constitue le centre de son activité gouvernementale. La Knesset
ainsi que la résidence du Président, le bureau du Premier Ministre et la
plupart des ministères gouvernementaux y sont situés.