Les trois années de paix relative sur les frontières prirent fin le jour de Kippour de l'année 1973 (le jour le plus sacré du calendrier hébraïque), au moment où l'Egypte et la Syrie prirent d'assaut par surprise le territoire israélien ; l'armée égyptienne franchit le canal de Suez et les troupes syriennes pénétrèrent sur le plateau du Golan.
Au cours des trois semaines qui suivirent, Tsahal parvint à renverser le cours des hostilités et repoussa les assaillants, traversa le canal de Suez et parcourut 32 kilomètres en direction de Damas. Deux années de pourparlers difficiles entre Israël, l'Egypte et la Syrie débouchèrent sur des accords de désengagement stipulant le retrait des forces israéliennes de certaines parties des territoires conquis pendant cette guerre.
L'opération "Paix en Galilée" - 1982
Israël n'a jamais aspiré à un conflit avec son voisin du nord, le Liban. Mais lorsque l'Organisation de Libération de la Palestine (OLP) se déploya au Sud-Liban après avoir été expulsée de Jordanie en 1970, et multiplia des attentats terroristes contre les villes et les villages de Galilée qui causèrent de nombreuses victimes et de considérables dégâts matériels, le gouvernement israélien donna l'ordre à Tsahal de franchir la frontière libanaise et d'investir le Sud-Liban.
L' Opération Paix en Galilée se solda par l'éradication de l'essentiel des structures organisationnelles et militaires de l'OLP dans cette zone. Pendant les 18 années suivantes, Israël entretint une zone de sécurité limitée au Sud-Liban le long de ses frontières septentrionales afin de protéger sa population de Galilée des attaques d'éléments hostiles.
Deuxième guerre du Liban
En mai 2000, Israël a retiré toutes ses forces de la zone de sécurité dans le sud du Liban. Liban toutefois omis de se conformer aux résolutions du Conseil de sécurité des Nations Unies 425 and1559, qui appellent pour le démantèlement du Hezbollah et le déploiement de l'armée libanaise dans le sud du Liban.
A la suite de cet échec, la violence a éclaté en Juillet 2006, suite à l'enlèvement par le Hezbollah de deux soldats israéliens et le bombardement des villes du nord d'Israël. Dans le conflit qui a suivi, qui est venu à être connu sous le nom de la Seconde Guerre du Liban, plus de 4000 roquettes ont été tirées sur des cibles civiles en Israël. Les combats conclue en août 2006 et la résolution 1701 a été adoptée, appelant à la libération inconditionnelle des soldats israéliens capturés, le déploiement de soldats de la FINUL et libanais dans le sud du Liban, et la mise en place d'un embargo sur les armes fournies à des groupes armés libanais.
Opération Gaza 2008
Après le retrait d'Israël en 2005 la bande de Gaza et de quatre localités dans le nord de la Cisjordanie, et la victoire du Hamas aux élections de 2007, le terrorisme contre Israël a augmenté. Des milliers de roquettes ont été tirées sur le sud d'Israël depuis la bande de Gaza, causant des dommages à la propriété et des blessures à la fois physique et psychologique de la population vivant dans le sud. Cela a créé une situation dans laquelle Israël a été forcé de prendre une action militaire dans la forme de l'
Opération Plomb Durci (27 Décembre 2008 au 18 Janvier 2009).
LE TERRORISME
Le terrorisme arabe et palestinien sévissait depuis plusieurs décennies avant même l'établissement de l'Etat d'Israël. Depuis, des milliers d'attentats terroristes provoquèrent des morts et des blessés parmi la population civile israélienne, en particulier durant les deux décennies qui précédèrent la guerre de Six-Jours (qui se solda par la présence israélienne dans des territoires jusque là sous contrôle arabe). La création de l'OLP en 1964 transforma cette organisation en chef de file du terrorisme anti-israélien.
Pendant les années 70 et 80, les diverses organisations sous la conduite de l'OLP perpétrèrent de nombreux attentats en territoire israélien et à l'étranger. L'un des plus spectaculaires fut le meurtre de onze athlètes israéliens aux Jeux olympiques de Munich en 1972.
En dépit des engagements palestiniens de 1993 à renoncer au terrorisme et à fournir, ce faisant, les bases à des négociations de paix, les attentats terroristes se poursuivirent, et s'intensifièrent à compter de septembre 2000, avec pour conséquence la mort de plus d'un millier de civils israéliens et de plusieurs milliers de blessés.