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Négociations directes bilatérales

  •   Négociations directes bilatérales
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    Israël se prononce pour des négociations directes bilatérales sans préconditions
     
    Le Ministère des Affaires étrangères israélien a réagi à la conférence de l’initiative française pour la paix qui s’est tenue à Paris vendredi  3 juin en expliquant : « La conférence à Paris est une opportunité manquée.  
    En effet, la Communauté internationale  a privilégié la demande du Président de l’Autorité Palestinienne, Mahmoud ABBAS, au lieu de faire pression sur ce dernier afin qu’il réponde positivement à la demande du Premier Ministre israélien Benyamin NETANYAHU de commencer immédiatement une négociation directe et sans conditions préalables. »
    Le Premier ministre a également rejeté la mise en place d'équipes de travail proposées pour discuter des intérêts vitaux d'Israël, y compris, d'abord et avant tout, la sécurité. « C’est l'Etat d'Israël, et personne d'autre que lui, qui prendra soin de sa propre sécurité», a-t-il déclaré.
    Une sorte d’”internationalisation” du processus israélo-palestinien représenterait de nombreux dangers et de prises de risques : Israël est inquiet que la dynamique que l'initiative pourrait créer permette seulement de renforcer les Palestiniens dans leur détermination de ne pas reprendre le chemin des négociations directes, bilatérales et inconditionnelles même si la France dit que c'est ce qu'elle vise.
    Israël attend de la Communauté internationale qu’elle encourage au contraire le président Mahmoud ABBAS à reprendre les négociations directes, et non à créer pour lui des plateformes et des possibilités, lui permettant de continuer à éviter des négociations directes.
    En outre, l'initiative française et la conférence internationale pour la paix distraient la communauté internationale des nombreux efforts qu’effectue Israël au Moyen-Orient, qui représentent la meilleure chance d’aboutir à de réels progrès. Ces efforts ont pour but, contrairement à l’initiative française, de parvenir à des négociations directes avec le soutien des Etats arabes.
    D’autre part ces efforts pourraient parallèlement, contribuer progressivement à une normalisation et à la réalisation de projets économiques, et en tant que tels, contribuer à établir de la stabilité et de la sécurité dans la région.
    Pour le Premier ministre israélien : « Toute alternative aux négociations directes sans préconditions ne fera qu’éloigner la paix ».
    «Israël veut la paix. Je veux la paix. Je veux renouveler le processus diplomatique pour parvenir à la paix (…). Mais la paix, si elle est réalisée, viendra par des négociations directes entre nos voisins et nous, à la fin desquelles ils devront reconnaitre qu’Israël est la patrie nationale du peuple juif »  a conclu B. Netanyahu dimanche 5 juin au cours d’une cérémonie.
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