Le Premier ministre Benjamin Netanyahou, ce matin (dimanche 11 juin 2017), au début de la réunion hebdomadaire du Cabinet, a fait les remarques suivantes:
"Un tunnel du Hamas a récemment été découvert dans deux écoles de la bande de Gaza. Le Hamas utilise des écoliers comme boucliers humains et c'est l'ennemi avec lequel nous devons lutter depuis de nombreuses années, un ennemi qui commet un double crime de guerre. D'une part, il attaque d'abord les civils innocents. Ensuite, il se cache derrière les enfants. Vendredi, j'ai demandé au Directeur Général du Ministère des Affaires étrangères de déposer une protestation officielle contre le Hamas au Conseil de sécurité de l'ONU.
La semaine dernière, j'ai rencontré l'ambassadeur américain des Etats Unis aux Nations Unies, Madame Nikki Haley. Je l'ai également remercié, en votre nom, de ses mots prononcés en faveur de l'État d'Israël et contre l'obsession anti-israélienne qui règne à l'ONU. Je lui ai dit que le moment est venu pour l'ONU de reconsidérer l'existence continue de l'UNRWA. ( Office de Secours et de Travaux des Nations Unies pour les Refugies de Palestine dans le Proche-Orient).
Depuis la Deuxième Guerre mondiale, il y a eu et continuent d'avoir aujourd'hui des millions de réfugiés. Et ces millions de refugies sont pris en charge par le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), alors que la plupart des réfugiés palestiniens sont gérés par une commission distincte. Il s'agit de l'UNRWA, qui a ses propres institutions et une aversion considérable pour Israël. Je regrette que l'UNRWA, dans une large mesure, par son existence même, perpétue, et ne s'emploie pas à résoudre le problème des réfugiés palestiniens. Par conséquent, le moment est venu de dissoudre l'UNRWA et de l'intégrer au UNHCR. (L'Agence des Nations Unies pour les refugies)
Dans le cadre de nos efforts et de nos actions visant à améliorer la préparation aux situations d'urgence à domicile, nous commençons aujourd'hui un exercice national en situation de tremblement de terre appelé «tremblement de terre 2017». Tout d'abord, j'espère qu'il n'y aura pas de tremblement de terre en 2017 car il y a suffisamment de tremblements de terre autour de nous dans tous les sens du terme. Cependant, nous vivons à côté de la faille syrienne-africaine, et un tremblement de terre peut frapper à tout moment. Ils ont déjà frappe et ils le referont sans aucun doute. Plus nous sommes préparés, plus nous serons en mesure de faire face à un tel incident et ainsi réduire les dommages à la vie et à la propriété. Je demande au public de suivre les instructions d'exercice. Si je devais résumer l'attitude a adopter dans le cas d'un tremblement de terre, contrairement à d'autres scénarios qui menacent les devantures de nos maisons, la règle de base est: Sortir des maisons, sortir des bâtiments. L'endroit le plus sûr est l'espace ouvert.
Aujourd'hui, le Cabinet tiendra sa discussion semestrielle concernant les progrès réalisés dans le contrôle du budget de l'Etat dans les années à venir. Nous avons déterminé une règle, la règle du «numérateur». Je remercie le ministre des Finances et d'autres ministères; Nous avons été des partenaires sur cette question importante.
Quelle est la règle du numérateur? La règle du numérateur énonce qu'il n'y a pas de chèques en blanc. C'est une règle bien connue, mais que nous connaissons seulement depuis deux ans. Nous avons fixé un budget précis et nous nous sommes engagés à travailler dans ce budget, sans le dépasser. Nous avons fixé un budget biannuel, mais comme le gouvernement prend continuellement des décisions budgétaires et ce, depuis plus de deux ans, les engagements budgétaires que nous déterminons nous sont donc très difficiles à respecter. La règle du numérateur indique que nous incluons également des engagements à long terme dans le cadre budgétaire.
Il s'agit d'un changement radical dans la façon de fonctionner du gouvernement. Peu de pays fonctionne de la sorte, et cela place Israël parmi les pays leaders et puissants du monde en termes de gestion fiscale et budgétaire.
Je pense que cette discussion exprime le fait que l'économie israélienne n'est pas seulement libre, dynamique et productive, elle est également bien administrée, ce qui est très important. Et encore une fois, j'apprécie beaucoup votre coopération, monsieur le ministre des Finances , celle de votre ministère également, et notre travail commun afin de diffuser cette responsabilité dans le monde entier. Cela se révèle efficace et nous en voyons les résultats.
Aujourd'hui, nous allons approuver un plan numérique national. Nous exploitons la révolution numérique pour réduire les lacunes, favoriser la croissance économique et améliorer le service aux citoyens. Cela a aussi de nombreux autres aspects et demeure crucial afin de favoriser un avenir prospère et avancé ".