Élections du 19 mai en Iran

Élections du 19 mai en Iran

  •   Pas de changement en perspective
  •  
     
    • Les élections en Iran servent d’écran de fumée pour le régime, qui demeure gouverné d’une main de fer par l'Ayatollah Ali KHAMENEI. Le chef suprême de la ligne dure a empêché les candidats présidentiels potentiels qui ne partageaient pas ses normes idéologiques de candidater à cette élection. Ce statut est garanti par le Corps de la Garde révolutionnaire iranienne (IRCG) qui a également pris le contrôle de grandes coupes de l'économie iranienne.
     
    • Les élections n'ont suscité aucun changement significatif. Le président nouvellement réélu, Hassan ROHANI, est un clerc agréé par l'Ayatollah KHAMENEI. Dans les faits, le peuple iranien n’a pas eu la possibilité de voter pour un candidat modéré puisque les véritables modérés ne sont pas autorisés à présenter leur candidature pour cette élection.
     
    • L'Iran continue d'exécuter plus d'individus par habitant que n'importe quel autre pays dans le monde. En outre, l'Iran est l'un des rares pays qui réalise des pendaisons publiques, créant un véritable spectacle de terreur dans les rues, et ce même en présence d'enfants. Le Rapporteur spécial des Nations Unies confirme qu'en 2015, au moins 33 exécutions ont eu lieu en public en République Islamique d’Iran.
     
    • Le régime de l’Ayatollah mène depuis des années une intense campagne de discriminations et de persécutions violentes contre plusieurs communautés minoritaires et/ou religieuses du pays, tout en réduisant les autres à une citoyenneté de seconde classe par une législation inhumaine et une discrimination institutionnalisée.
     
    • Le peuple iranien attend de ses dirigeants qu’ils améliorent ses conditions de vie difficiles, relancent l’emploi et rétablissent une économie qui se détériore. Cela ne se produira que si le régime iranien dédie ses ressources au profit de sa population au lieu de les gaspiller en intervenant dans la guerre civile syrienne, en promouvant la terreur dans le monde et en menant une course à l’armement, avec le développement de missiles balistiques de différentes portées et de son programme nucléaire.
     
    - Le plus grand danger pour la région, la paix et la stabilité mondiales demeure le terrorisme islamique radical qui est mené sur un front, par l'Iran et sa révolution chiite radicale, et d'autre part par l’Etat Islamique (ISIS) et son idéologie sunnite radicale.
    - L'Iran constitue la menace la plus imminente pour la région. L'Iran est le principal commanditaire du terrorisme dans le monde. Il finance des organisations terroristes comme le Hezbollah et le Hamas. Il forme et arme des milices en Syrie, en Irak, au Yémen, au Liban et ailleurs, en envoyant des troupes en Syrie pour soutenir le régime brutal de Bashar AL-ASSAD et ses assassinats de masse de milliers de citoyens.
     
    • En l'espace de seulement 8 à 13 ans (lorsque certains éléments de l'accord auront expiré), le JCPOA (accord sur le nucléaire, signé en 2015) aura mis l’Iran sur la voie de l'enrichissement nucléaire industriel, réduisant ainsi considérablement le temps nécessaire pour mettre sur pied un arsenal de bombes nucléaires.
     
    • En dépit des interdictions lancées par le Conseil de sécurité des Nations-Unies d’entreprendre des activités concernant les missiles balistiques, l'Iran de ROHANI a continué de développer et de tester le lancement desdits missiles balistiques, menaçant de ce fait toute la stabilité régionale et mondiale.
     
    • Un régime islamique des ayatollahs, armé du nucléaire, avec sa vision mondiale extrémiste et ses ambitions hégémoniques, serait catastrophique pour la sécurité internationale et représente une menace directe à l’encontre d’Israël et des États arabes sunnites.