Umm al-Hiran le matin du 18 janvier 2017

Umm al-Hiran le matin du 18 janvier 2017

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    (Communiqué de  l'Autorité des Terres d'Israël)
     
    L'incident s'est produit au début d'une opération visant à faire appliquer une décision de la Cour suprême (publiée en mai 2015) pour évacuer 15 structures illégales qui ont été construites sur les terres de l'État.
     
    Des Bédouins ont construits sur des terres de l'Etat, illégalement et sans permis, quatre quartiers différents, chacun englobant trois-quatre structures. Certaines des structures ont été désignées pour les logements et certaines servaient de hangars de stockage et des hangars à moutons. Les quartiers s'étendent sur environ 6 hectares, près de la route 316 entre Hura (une ville bédouine) et la forêt de Yatir. Aucune des structures ou installations ne dispose de permis, ce qui les rend illégaux.
     
    Avant les ordres d'évacuation, les Bédouins ont été avertis par les inspecteurs de l'Autorité de la terre d'Israël (ILA) et par la Patrouille verte qu'ils devaient évacuer la zone. On leur a expliqué qu'ils commettaient une infraction pénale et que s'ils n'évacuaient pas la zone, elle serait légalement démantelée, sous la surveillance de la police. Quand ils ne sont pas partis, l'ILA a soumis une poursuite pour le retrait des Bédouins.
     
    Récemment, la Cour suprême a rendu un verdict et ordonné aux Bédouins d'enlever tout ce qu'ils avaient construit et de restituer la zone, dans son état antérieur, à l'autorité de l'ILA.
    La décision de la Cour stipule: «Il ne fait aucun doute que les habitations du village sont situées sur des terrains appartenant à l'intimé (l'ILA) ... De plus, toutes les structures des deux ensembles ont été érigées sans permis, en infraction de la loi, et sont soumises à des ordres de destruction... "
     
    Au cours des derniers mois, à la suite du verdict qui a été rendu après 13 ans de procédures judiciaires, l'Autorité bédouine de Développement a mené des négociations intensives avec les Bédouins pour les convaincre d'évacuer volontairement. On leur a offert des parcelles en échange dans la région de Hura ainsi qu'une compensation pour les structures qu'ils avaient construites. À la suite des négociations, un accord a été conclu qui incluait l'évacuation volontaire en échange d'une rémunération généreuse et de conditions exceptionnellement bonnes. Vingt familles se sont installées à Hura, dans un nouveau quartier que l'État développe pour les évacués. Les familles ont reçu la terre gratuitement dans un accord «parcelles consensuelles pour une évacuation consensuelle».
     
    Cinq autres familles qui devaient être évacuées dans l'opération d'aujourd'hui ont refusé tous les efforts de dialogue et ont rejeté toutes les propositions de compromis.
     
    Des représentants des familles sont arrivés hier soir pour signer l'accord et l'Autorité bédouine de Développement a négocié avec eux jusqu'à tard dans la nuit, dans le but d'organiser leur déménagement dans le nouveau quartier de Hura, comme dans les cas précédents. Cependant, à la dernière minute, les représentants des familles ont retiré leur consentement et, au lieu de signer l'accord, ont présenté de plus en plus de demandes jusqu'à ce que les négociations aient explosé.
     
    Par la suite, dans les premières heures du matin, lorsque les forces de police se sont mises en place pour sécuriser la zone en préparation afin d'effectuer l'évacuation conformément à la décision de la Cour suprême, une attaque à la voiture bélier a été perpétrée contre les forces. Les agents ont réagi et ont tiré sur les attaquants.
     
    Au cours des émeutes qui ont suivi, le membre de la Knesset Ayman Odeh a été légèrement blessé.
     
    Dans l'attaque, un officier a été tué et un autre blessé. Un assaillant a été tué par la police et un blessé.