L’Armée de défense d’Israël (Tsahal) cherche à obtenir la libération des bébés, des enfants, des femmes et des hommes détenus en otages à Gaza par le Hamas, et à priver cette organisation terroriste, ainsi que tous les autres mouvements armés à Gaza, de leur capacité à attaquer Israël et ses citoyens, comme ils se sont explicitement engagés à le faire.
Les tirs à l’aveugle et continus de missiles depuis Gaza vers Israël, ainsi que les horribles massacres, les actes de torture sadiques et généralisés, les violences sexuelles et les prises d'otages perpétrés le 7 octobre, ont entraîné plus de 1 200 morts, des milliers de blessés et la prise d’otages de plus de 240 nourrissons, enfants, femmes et hommes. Ces actions macabres (que le Hamas s’engage ouvertement à reproduire) ne sauraient être tolérées par aucun pays. Conformément à son droit et à son obligation de se protéger et de protéger ses citoyens, l’objectif immédiat d’Israël est de prendre les mesures légitimes nécessaires pour libérer tous les otages et garantir que Gaza ne soit plus jamais le quartier général du terrorisme anti-israélien.
À plus long terme, Israël cherche à travailler avec des partenaires mondiaux et régionaux, afin de créer une réalité dans laquelle la population Gazaouie aura le pouvoir de se gouverner elle-même, tout en s’assurant qu’elle n’aie plus jamais la capacité de menacer Israël et ses citoyens. Israël ne cherche pas à occuper Gaza ou à déplacer définitivement sa population civile. Israël veut promouvoir un avenir paisible et sûr pour les Israéliens comme pour les Palestiniens.
L’Iran et ses mandataires, notamment les organisations terroristes Hamas et Hezbollah, cherchent à plonger la région dans le chaos. Son but est d’instaurer une haine et une violence permanente dans la région en endoctrinant les Gazaouis, dès le plus jeune âge, au culte de la mort. Leur ambition est de priver les Israéliens, les Palestiniens et une multitude d’États arabes de parvenir à construire un avenir de prospérité et de coexistence dans la région. Nous nous devons de les en empêcher.
2. Quelle est la cause des pertes civiles palestiniennes ?
Le massacre du 7 octobre perpétré par le Hamas a déclenché des hostilités armées et une offensive militaire israélienne. Dans la foulée du massacre et comme depuis des années, le Hamas a utilisé la population civile palestinienne pour en faire un bouclier humain.
Alors qu’Israël s’engage à minimiser les dommages causés aux civils et à respecter le droit international, la stratégie militaire des groupes armés à Gaza est fondée sur le mépris des droits de l’Homme et sur l’exploitation perverse des civils.
Pour Israël, chaque victime civile est une tragédie qu’il faut éviter autant que possible. Pour le Hamas, les civils doivent être utilisés comme bouclier contre les attaques de Tsahal, et leur mort comme pion dans une campagne de propagande.
L’indignation morale pour les victimes civiles est imputable aux factions armées et aux groupes terroristes à Gaza qui exploitent délibérément les civils palestiniens comme de la chair à canon, tout en ciblant les civils israéliens et en prenant en otage plus de 240 personnes à Gaza. Cette indignation morale ne peut se tourner contre Israël, qui cherche à minimiser les pertes civiles dans le cadre de ses activités militaires légitimes et nécessaires après le pogrom perpétré le 7 octobre.
Il est nécessaire de connaître les informations listées ci-dessous pour comprendre l’origine malheureuse du nombre élevé de victimes Palestiniennes :
Les réalités de la guerre urbaine à Gaza et l'utilisation généralisée et systématique de civils comme boucliers humains par le Hamas
Comme les forces armées d'autres États démocratiques l'ont expérimenté au cours des dernières décennies, les pertes civiles sont une dure réalité de la guerre urbaine moderne. Cela est d’autant plus vrai que le Hamas a passé les 16 dernières années à intégrer et disperser systématiquement ses opérations et ses moyens militaires dans l’ensemble des infrastructures à Gaza, considérant les civils palestiniens comme des boucliers humains. Alors qu’Israël cherche à minimiser les dommages causés aux civils, le Hamas cherche délibérément à les maximiser dans l’espoir que la communauté internationale condamne Israël dans sa riposte pourtant légitime. Pour des exemples de stratégies du Hamas et des opérations de Tsahal en réponse, voir ici.
Les terroristes du Hamas cherchent délibérément à étendre les combats sur le terrain urbain, de sorte que les zones résidentielles leur servent de champs de bataille privilégiés pour lancer des attaques contre Israël, sans aucune considération pour les Gazaouis, en première ligne du champ de bataille. Le Hamas a construit un vaste dédale de tunnels souterrains dans toute la bande de Gaza, avec des points d’accès situés dans les maisons, les mosquées, les écoles et même les hôpitaux. Le résultat est clair : maximiser les pertes palestinienne et imputer la responsabilité à Israël. Pour des exemples d’utilisation militaire d’hôpitaux et d’ambulances par le Hamas, voir ici et ici.
Le Hamas met également directement les civils en danger en plaçant des matériaux explosifs à l’intérieur et sous les bâtiments résidentiels, en piégeant les structures civiles et les routes empruntées par la population civile. De telles actions déplorables entraînent des dommages directs aux civils présents dans ou à proximité de ces sites.
Il est important de noter que le placement d’armes à l’intérieur de bâtiments résidentiels par le Hamas a conduit à des explosions ayant causé des pertes humaines bien plus importantes qu’une attaque chirurgicale opérée par Tsahal contre les terroristes. Pour un exemple d'explosions ayant causé des dommages à l'hôpital Al Quds, en face d'une cible contenant des militants du Hamas, voir ici.
Le Hamas ne protège pas les Gazaouis et les empêchent même de se diriger vers des zones sûres. Le Hamas n'a fourni aucune protection ou mesure de sécurité à la population de Gaza contre les ravages de la guerre. Au lieu de cela. Le mouvement terroriste a d’ailleurs ouvertement déclaré que ses tunnels étaient exclusivement réservés à ses combattants et qu’il n’avait aucune responsabilité dans la protection des Gazaouis.
Il est choquant de constater que le Hamas fait tout son possible pour maintenir les civils dans les zones d’hostilités. Le mouvement terroriste a ouvertement appelé la population civile à ignorer les avertissements et les recommandations de Tsahal d'évacuer les zones militaires de façon temporaire. Le Hamas a également installé des barrages routiers pour empêcher les gens de quitter les zones dangereuses. Les terroristes du Hamas n’ont pas hésité à ouvrir le feu contre les Gazaouis qui ne respectaient pas leurs ordres, ce qui a pour conséquence de dissuader les autres personnes qui souhaitent fuir les zones de guerre. Ce faisant, le Hamas met directement en danger sa propre population. Voir par exemple ici et ici.
L'armée israélienne est obligée d'opérer de manière étendue dans tout Gaza. Les règles régissant la conduite des hostilités par Tsahal à Gaza n’ont pas changé. Toutefois, lors des précédentes vagues de violence, Israël n’avait pas pour objectif de vaincre militairement le Hamas, mais s’est fixé des objectifs plus limités visant à dégrader les capacités militaires du mouvement terroristes et à parvenir à une dissuasion.
À la lumière du massacre du 7 octobre perpétré par le Hamas, ainsi que des attaques et provocations incessantes du mouvement terroristes contre les israéliens (voir, par exemple, ici), Israël a dû fixer les objectifs suivants :
Libérer TOUS les otages,
Démanteler l’intégralité des capacités militaires du Hamas,
Mener une opération militaire étendue à toute la ville de Gaza (pour trouver et démanteler les sites de lancement de missiles, les entrepôts d’armes, les positions de tirs antichar, les postes de tireurs d’élite, les zones et moyens de commandement et de contrôle, les terroristes eux-mêmes, les capacités militaires souterraines, etc.).
En conséquence, et compte tenu de l’étendue du contrôle et de la présence du Hamas dans tout Gaza, Tsahal est obligé d’opérer de manière beaucoup plus large que lors des hostilités précédentes, qui, comme indiqué ci-dessus, avaient des objectifs plus limités. En raison des stratégies du Hamas, l’offensive israélienne est menée contre son gré dans un environnement urbain dense, contre un mouvement terroriste qui cherche à utiliser des civils pour protéger ses opérations. Dans ces circonstances, et compte tenu de l'ampleur des attaques militaires de Tsahal et de la stratégie odieuse du Hamas, l'impact global sur la population civile de Gaza – y compris le nombre de victimes – sera inévitablement et tragiquement plus important que lors des hostilités passées, même si Tsahal s’engage à faire respecter les lois internationales. Les pertes civiles ne constituent ni l’intention ni le souhait de Tsahal. Pour des exemples des opérations de Tsahal à Gaza, voir ici.
Plus de 1 000 missiles tirés par le Hamas et d'autres mouvements armés ont atterri à Gaza. Ces missiles, tirés sans discernement contre Israël, ont explosé dans la bande de Gaza. De nombreuses preuves ont montré que ces missiles ont explosé dans des écoles et à proximité d’hôpitaux, causant des dégâts civils sans précédent. Le caractère aveugle de ces tirs et la probabilité que plusieurs centaines de ces missiles aient atterri dans des zones urbaines denses suggèrent qu'ils constituent une cause importante de victimes civiles. Voir un exemple ici.
Pertes civiles selon le droit international. Comme indiqué ci-dessous, en vertu du droit des conflits armés (également connu sous le nom de droit international humanitaire ou droit de la guerre), le principe de proportionnalité des attaques nécessite une évaluation individuelle de la proportionnalité pour chaque attaque individuelle. Le chiffre global des victimes ne constitue pas à lui seul un indicateur d’illégalité. Selon le principe de proportionnalité des attaques, une attaque sera interdite si le préjudice civil attendu est excessif par rapport à l'avantage militaire concret et direct attendu. Cette règle reconnaît que les pertes civiles peuvent être une conséquence inévitable, bien qu’indésirable, d’une action militaire. La proportionnalité exige que l’évaluation du respect des règles ne repose pas sur le résultat d’une attaque mais plutôt sur le jugement du commandant au moment de l’attaque, sur la base des informations dont il disposait à ce moment-là. Il s’ensuit que la légalité d’une attaque individuelle ne peut être jugée uniquement sur la base de ses résultats. Pour plus d’informations sur ce principe en vertu du droit des conflits armés, voir le document sur les aspects juridiques clés et le chapitre VI du rapport 2014 sur le conflit à Gaza.
Véracité des déclarations du Hamas. Chaque mort civile est une tragédie, et les hostilités déclenchées par le Hamas et la stratégie qu'il a adoptée ont entraîné un nombre important de victimes civiles.
Aussi, nous avons de bonnes raisons de douter du nombre de victimes en Gazaouies. Toutes ces statistiques, y compris celles rapportées par l’ONU et les agences humanitaires, proviennent du ministère de la Santé du Hamas ou d’autres autorités du mouvement terroriste, qui ne peuvent pas être considérées comme une référence fiable et qui ne divulguent pas d’informations sur les morts des terroristes. Le Hamas ne révèle pas non plus quelles victimes sont le résultat de ses propres actions ou de celles d’autres groupes armés. Le Hamas ne déclare pas non plus le nombre de morts dû aux tirs ratés de ces missiles qui tombent à Gaza même au lieu d’atteindre sa cible privilégiée : les civils israéliens. Sur la base des précédentes séries de combats et de témoignages fiables, et malgré les rapports actuels, il est clair que certaines des victimes sont en fait des militants du Hamas et non des civils. Certains d'entre eux étant recrutés comme combattants terroristes même s'ils ont moins de 18 ans. Les rapports émanant des autorités du Hamas à Gaza et cités, par exemple, par l'OCHA de l'ONU, soulèvent des questions supplémentaires de distorsion et de fausses déclarations. Pour une analyse historique des rapports du Hamas sur les victimes, voir l’annexe du rapport 2014 sur le conflit à Gaza.
3. Que fait Israël pour éviter les pertes civiles ?
Les opérations militaires israéliennes à Gaza sont uniquement dirigées contre le Hamas, le Jihad islamique et d’autres groupes armés. L’armée israélienne ne cible pas intentionnellement les civils et ne cherche pas à nuire à la population civile. Comme décrit ci-dessus, les hostilités actuelles ont été imposées à Israël et, même si Tsahal est tenu d’éviter les dommages causés aux civils conformément au droit des conflits armés, c'est avant tout le Hamas qui porte la responsabilité des souffrances généralisées qu'il a causées en perpétrant le massacre du 7 octobre et en utilisant des civils Gazaouis comme boucliers humains.
L’armée israélienne utilise de nombreuses mesures pour atténuer les dommages causés aux civils lors de la conduite de ses opérations. De telles mesures sont appliquées dans le processus de planification du ciblage (et incluent la prise en compte du type d’armes et de munitions à utiliser et du moment des attaques), ainsi que l’abandon des offensives, dans le cas où les pertes civiles seraient importantes. D’innombrables frappes israéliennes ont été avortées afin d’éviter de nuire aux civils.
Afin de fournir une alerte préalable efficace et d’atténuer les dommages causés aux civils, Tsahal a également encouragé les civils à évacuer temporairement les zones d’hostilités intenses et les cibles individuelles. L'armée israélienne a investi des ressources massives dans ces efforts, notamment (à ce jour) en envoyant plus de 15 millions de SMS, en effectuant plus de 12 millions d'appels téléphoniques préenregistrés, en larguant plus de 4,5 millions de tracts, en publiant des messages sur les réseaux sociaux, à la radio et à la télévision à Gaza, en communiquant avec les organisations internationales sur le terrain à Gaza et en menant plus de 45 000 appels téléphoniques individuels exhortant la population à quitter temporairement les zones d'hostilités et les cibles individuelles. Les messages de Tsahal incluent souvent des informations détaillées sur le moment d’évacuer (y compris depuis des zones spécifiques et des cibles individuelles), sur les itinéraires sûrs à utiliser et les endroits où l’aide peut être obtenue. Depuis le 12 octobre, Tsahal a exhorté les civils à évacuer temporairement le nord de Gaza en prévision des combats intensifs et des opérations terrestres dans cette zone. Pour faciliter ces évacuations, Tsahal a établi unilatéralement des couloirs humanitaires et des pauses locales dans les combats. Exemples ici, ici, ici et ici.
L'armée israélienne est bien consciente du nombre croissant de Gazaouis qui se déplacent dans le sud de Gaza. Tsahal utilise l'intégralité des mesures décrites ci-dessus afin d'atténuer les dommages causés aux civils dans ces zones. Il est impossible de démanteler les capacités militaires du Hamas sans opérer dans le sud de Gaza – d'où provient l'écrasante majorité des missiles tirés contre Israël ces dernières semaines, d'où de nombreux commandants supérieurs du Hamas dirigent les opérations, d’où le Hamas maintient de nombreux moyens militaires et où, selon les renseignements de Tsahal, les otages seraient détenus.
Plus précisément, Tsahal s’efforce de fournir une alerte préalable efficace de ses opérations dans des zones spécifiques. Par exemple, Tsahal utilise un mécanisme qui permet de communiquer des recommandations d’évacuation aux civils dans des quartiers spécifiques de Gaza à l’aide de divers outils, et qui rassemble des données en temps réel et constamment mises à jour sur l’environnement civil.
Ce système utilise une carte détaillée de Gaza, avec des numéros désignés pour des quartiers spécifiques. Partagée avec les Gazaouis et les organisations internationales sur le terrain, elles ont été créées afin d’établir un « langage commun » directement avec les civils. Voir, par exemple, la carte telle que publiée sur le site Internet de la FID (en arabe). Grâce à ce système numéroté, Tsahal indique aux habitants de Gaza où évacuer, quels itinéraires et où accéder aux abris, avant l'intensification des opérations. Voir, par exemple, une annonce sur les réseaux sociaux en arabe de Tsahal.
L'unité dédiée qui gère ce système « Unité d'atténuation des dommages civils », composée de commandants supérieurs de Tsahal, d'officiers de renseignement, de soldats arabophones, de conseillers juridiques et d'autres professionnels, surveille également en permanence et en temps réel la mise en œuvre de ces recommandations d'évacuation, notamment en utilisant des outils open source tels que les réseaux sociaux, ainsi que des sources de renseignement. Des données mises à jour sont continuellement transmises aux forces aériennes, navales et terrestres de Tsahal opérant à Gaza. Bien qu’il soit impossible d’éviter complètement les dommages causés aux civils pour les raisons détaillées ci-dessus, ce mécanisme s’est révélé efficace et a permis de sauver de nombreuses vies.
L'armée israélienne est consciente que les communications à Gaza sont intermittentes et, à ce titre, a déployé des efforts considérables pour distribuer la carte et les messages ultérieurs via de multiples canaux, notamment des émissions de radio et de télévision à Gaza, des tracts largués par avion, via les organisations internationales à Gaza ainsi que via les réseaux sociaux.
Israël s’efforce également de faciliter le traitement médical des civils blessés lors des combats. Israël a facilité la création d'hôpitaux de campagne dans le sud de Gaza, un hôpital flottant sur la mer, et travaille avec des tiers pour créer des hôpitaux de campagne supplémentaires. Israël a facilité l’entrée des personnes hors de Gaza afin de recevoir des dispenser des soins médicaux, a facilité l’entrée d’aides médicales à Gaza. Israël a d’ailleurs fourni ses propres provisions médicales aux patients et au personnel des hôpitaux situés dans les zones où les forces terrestres de Tsahal opèrent. Voir par exemple ici.
Les efforts d’Israël à cet égard constituent la mise en œuvre de ses obligations juridiques ainsi que l’expression de ses valeurs et de son engagement envers l’humanité. Néanmoins, il faut comprendre que la principale menace qui pèse sur les civils de Gaza est le Hamas, qui règne sur la ville en tant qu’organisation terroriste génocidaire qui méprise à la fois les droits de l’homme et la vie humaine. Tant que le Hamas sera au pouvoir à Gaza, les Israéliens et les Palestiniens seront en danger.
4. Pourquoi n’y a-t-il pas eu d’accord établissant un cessez-le-feu permanent ?
Un cessez-le-feu permettrait au Hamas de se réarmer, et se préparer à commettre des actes terroristes en toute impunité.
Tsahal a établi des couloirs humanitaires et a accepté une trêve opérationnelle temporaire pour permettre la libération des otages kidnappés le 7 octobre par le Hamas. Toutefois, Israël ne peut pas accepter un cessez-le-feu permanent avec une organisation terroriste qui détient toujours en otage des bébés, des enfants, des femmes. et des hommes à Gaza. Le Hamas continue d'attaquer Israël par voie terrestre, maritime et aérienne, et a exprimé clairement son intention de perpétrer des attaques terroristes contre les citoyens israéliens et jusqu'à ce qu'Israël soit complètement détruit. Sa Charte génocidaire, les déclarations de ses dirigeants et ses actions sur le terrain démontrent une détermination sans équivoque à continuer de tuer autant d’Israéliens et de Juifs que possible.
Le massacre barbare du 7 octobre et les tirs continus de milliers de missiles contre Israël depuis lors sont la preuve la plus claire que les cessez-le-feu avec cette organisation terroriste ne sont ni durables ni efficaces. Le Hamas a utilisé chaque cessez-le-feu dans le passé pour se réarmer, pour s'implanter davantage dans la population civile et pour planifier et exécuter de nouvelles atrocités. En effet, un cessez-le-feu était essentiellement en place le 6 octobre. Le Hamas l’a rompu.
Les cessez-le-feu temporaires lors des hostilités passées ont également été systématiquement rompus par le Hamas. Lors du conflit de Gaza en 2014, par exemple, le Hamas a meprisé le cessez-le-feu temporaire pour mener une attaque contre les forces de Tsahal, tuant des soldats et enlevant le corps du lieutenant Hadar Goldin, qui est toujours détenu par le Hamas aujourd'hui (pour plus d'informations, voir le chapitre III du Rapport sur le conflit à Gaza 2014).
Aujourd’hui, le Hamas a violé la trêve durant laquelle Tsahal a mis en place une pause opérationnelle pour permettre la libération des otages, en faisant exploser des explosifs à côté des forces de Tsahal dans le nord de Gaza (voir ici), puis en violant les conditions convenues et en tirant des missiles contre Israël.
Aucun État partageant une frontière avec une organisation terroriste génocidaire n’accepterait un cessez-le-feu dans ces conditions. Aucun État ne manquerait de protéger ses citoyens dans une telle situation. Les citoyens israéliens ne méritent pas moins de protection.
Dans l’horrible réalité créée par le Hamas, l’action la plus humaine qu’Israël puisse entreprendre, tant pour les Israéliens que pour les Palestiniens, est de vaincre le Hamas aussi rapidement et de manière décisive que possible.
5. Que fait-on pour faciliter l’approvisionnement des aides humanitaires à Gaza ?
Israël facilite constamment l'aide humanitaire à Gaza et travaille avec les parties prenantes internationales pour faire avancer cet objectif. Nous ne pouvons toutefois pas ignorer les efforts du Hamas pour détourner et voler cette aide, ni ignorer le fait que la menace humanitaire à laquelle sont confrontés les Palestiniens de Gaza commence par le mépris total du Hamas pour le bien-être des Palestiniens. De manière critique, exiger un afflux d’aide à Gaza, sans exiger également que le Hamas rende les aides qu’il a volées à la population civile, revient en réalité à récompenser le comportement répréhensible du Hamas et à demander aux autres de garantir que le Hamas conserve la capacité de mener des attaques armées contre Israël.
Les hostilités actuelles, initiées par le Hamas, ont entraîné une détérioration significative de la situation humanitaire à Gaza. La principale cause de la situation actuelle est le traitement réservé par le Hamas à la population de Gaza pendant les 16 années où il l’a gouvernée. Le Hamas a explicitement déclaré qu’il ne se considère pas responsable de la prise en charge de la population qu’il contrôle. Le Hamas n’a pas réussi à améliorer la situation de la population civile, n’a pas investi dans les infrastructures critiques et n’a pas préparé sa population aux effets inévitables de la guerre qu’il a déclenchée avec Israël. Le Hamas a continué à investir dans son renforcement militaire et dans ses attaques contre Israël, utilisant ses ressources pour faire avancer ce programme plutôt que pour soutenir sa population.
Avant les hostilités actuelles, le Hamas détournait sans aucun scrupule l'aide destinée à la population civile à des fins terroristes, notamment en utilisant du béton destiné à la construction de logements pour construire son immense réseau de tunnels souterrains. Les financements fournis par la communauté internationale pour aider la population civile ont abouti dans les coffres du Hamas, soutenant le style de vie luxueux de ses dirigeants et faisant avancer son programme terroriste.
En revanche, Israël a continué à fournir directement des services à Gaza, malgré les attaques continues contre cette ville. Par exemple, avant le 7 octobre, Israël fournissait 50 % de l’électricité de Gaza et jusqu’à 10 % de son eau. Israël utilisait également des postes frontaliers pour faciliter la circulation des marchandises et de l'aide vers Gaza. De même, avant les hostilités actuelles, près de 20 000 Gazaouis entraient quotidiennement en Israël pour y travailler.
Le 7 octobre, neuf des dix lignes électriques en provenance d'Israël ont été touchées par des tirs du Hamas. Une conduite d’eau sur trois en provenance d’Israël a également été touchée par des tirs du Hamas. Le Hamas a envahi le point de passage d'Erez (le point de passage par lequel les habitants de Gaza entrent en Israël avec des permis de travail, pour des soins médicaux et à pour voyager, et par lequel le personnel des organisations internationales entre à Gaza) dans le nord, a assassiné et enlevé du personnel et a causé d'importants dégâts. Il a soumis le point de passage de Kerem Shalom (le point de passage par lequel transitent les marchandises et l'aide vers Gaza), dans le sud, sous le feu constant des missiles.
La situation humanitaire à Gaza a également été affectée par le fait que le Hamas a placé des sites de lancement de missiles et d'autres moyens militaires à l'intérieur et à proximité d'infrastructures critiques, les exposant ainsi volontairement à un danger. Le Hamas stocke des provisions telles que du carburant et a volé aux organisations internationales d'autres fournitures destinées à la population civile (comme l'a reconnu publiquement l'ONU). Le Hamas a également nui, voire provoqué l'arrêt de l’aide matérielle médicale à Gaza, en utilisant des hôpitaux pour des opérations militaires, nécessitant ainsi des opérations de Tsahal dans ces sites et l'évacuation des patients et du personnel pour leur sécurité. Enfin, les abus commis par le Hamas contre les civils qu’ils exploitent comme boucliers humains entraînent des dommages directs, même s’ils sont accidentels, aux civils et aux infrastructures.
Comme l'ont déclaré clairement et à plusieurs reprises le Cabinet de guerre israélien et les hauts dirigeants de Tsahal, Israël ne souhaite pas nuire aux civils à Gaza et prend des mesures pour faciliter et étendre le flux d'aide à la population civile. En vertu du droit des conflits armés, les parties à un conflit armé sont tenues d’autoriser et de faciliter l’accès aux lots de fournitures essentielles à la survie de la population civile si celles-ci ne sont pas fournies de manière adéquate. Cette obligation est soumise à des conditions importantes, notamment qu’il n’y ait aucune raison sérieuse de craindre que les envois soient détournés de leur destination civile ou autrement augmentés à l’avantage des efforts militaires de l’ennemi. Le droit international n'oblige pas une partie à un conflit à approvisionner elle-même le territoire de l'autre partie.
Dans la pratique, l'entrée de plusieurs centaines de tonnes de fournitures humanitaires chaque jour est désormais facilitée par Israël, même si le Hamas possède de nombreuses fournitures essentielles qu'il pourrait lui-même fournir à la société civile.
6. Les restrictions passées imposées par Israël à Gaza ont-elles contribué à la situation actuelle ?
Les actes terroristes commis par le Hamas ne sont pas le fruit des restrictions israéliennes. Les restrictions israéliennes passées étaient le résultat direct du terrorisme commis par Hamas.
Le Hamas a perpétré des attaques terroristes contre Israël bien avant qu’il ne prenne le pouvoir à Gaza. Plusieurs centaines de civils israéliens ont été assassinés au fil des années à la suite d’attentats suicides et d’autres attaques du Hamas, dans le cadre de ses efforts visant à saper toute perspective de paix israélo-palestinienne.
En 2005, Israël a retiré tous ses soldats et civils de Gaza, offrant aux Gazaouis une zone côtière dont le potentiel permettait une véritable réussite économique et politique. À l’époque, un accord avait été conclu sur les déplacements et l’accès à la ville, qui prévoyait un passage international à la frontière entre Gaza et l’Égypte. Ce passage était contrôlé par l'Autorité palestinienne, sous la supervision d'observateurs de l'Union européenne. Au cours des 19 mois d'exploitation de ce point de passage, environ 450 000 personnes l'ont utilisé, soit environ 1 500 chaque jour. En 2007, le Hamas a achevé sa prise de contrôle violente de Gaza, attaquant et tuant des représentants de l’Autorité palestinienne et imposant un régime totalitaire sur Gaza, dépourvu de droits humains, de liberté d’expression et de valeurs démocratiques libérales fondamentales. Les observateurs européens présents au passage ont fui pour sauver leur vie.
L’accord d’accès et de déplacement comprenait également des dispositions pour la construction d’un port maritime et d’un aéroport ainsi que des dispositions pour le transit entre Gaza et la Cisjordanie, qui ont toutes été contrecarrées par la violence du Hamas et le rejet de tout accord coordonné avec Israël. De plus, l’utilisation constante des zones maritimes par le Hamas pour mener des attaques et faire passer des armes en contrebande a nécessité un blocus naval imposé par Israël en 2009, conformément au droit international. Au fil des années, Israël a assoupli les restrictions d’utilisation de la zone maritime par les Gazaouis lorsque la situation sécuritaire le permettait.
Les critiques de la politique israélienne mentionnent rarement la frontière que Gaza a également avec l’Égypte. En outre, l’Égypte elle-même a reconnu la nécessité d’imposer des restrictions aux frontières pour empêcher la contrebande d’armes vers Gaza. Même le président Abbas de l’Autorité palestinienne s’est prononcé dans le passé en faveur des dispositions égyptiennes visant à empêcher les armes d’atteindre le Hamas à Gaza.
Il ne faut pas confondre cause et effet. C’est le terrorisme du Hamas qui a semé la misère à Gaza, et c’est l’érradication de ce terrorisme qui peut offrir un avenir sans violence aux Israéliens comme aux Palestiniens.
7. Quelle est la réponse d’Israël à l’accusation selon laquelle ses actions contre le Hamas constituent une punition contre la population civile gazaouie ?
Les opérations israéliennes visent le Hamas et le Jihad islamique, ainsi qu’à neutraliser la menace qu’ils représentent et à assurer la libération des otages. Israël ne cherche pas à nuire à la population civile de Gaza.
Les opérations d’Israël visent à empêcher le Hamas de commettre à nouveau des massacres comme celui du 7 octobre, et elles ne cherchent en aucun cas à punir la population de Gaza. Les civils sont tragiquement mis en danger du fait que les moyens militaires et les militants du Hamas sont situés à l'intérieur et sous les infrastructures civiles et que le Hamas utilise les civils comme boucliers humains dans le cadre de sa stratégie.
Loin de chercher à imposer une « punition collective », Israël est attaché aux principes juridiques de distinction, de précaution et de proportionnalité lorsqu’il dirige des attaques contre des objectifs militaires, pour faciliter le flux de l’aide humanitaire vers Gaza et pour atténuer les dommages causés aux civils, alors même que le Hamas cherche à imposer une « punition collective ».
Malheureusement, toutes les hostilités ont un impact sur la population civile. Accuser Israël de « punition collective » est une diffamation.
Traduction du communiqué du Ministère israélien des Affaires étrangères.