Le Hamas lance une campagne de confrontation avec Israël à la frontière sud

Le Hamas lance une campagne de confrontation

  •   Le Hamas lance une campagne de confrontation avec Israël à la frontière sud
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    Palestinian Hamas militants attend a military drill in preparation to any upcoming confrontation with Israel, in the southern Gaza Strip March 25, 2018 Palestinian Hamas militants attend a military drill in preparation to any upcoming confrontation with Israel, in the southern Gaza Strip March 25, 2018 copyright: Reuters/Ibraheem Abu Mustafa
     
     

    Une marche à la frontière sud d'Israël est organisée et orchestrée par le Hamas dans une tentative délibérée de provoquer une confrontation violente avec Israël.

    Le Hamas et d'autres organisations terroristes palestiniennes ont commencé à mobiliser le public palestinien pour qu'il participe à une série d'événements qui se dérouleront sur une période de six semaines - à compter du 30 mars (connu sous le nom de « Jour de la Terre », marquant des évènements qui se sont passés en Israël il y a 40 ans), et jusqu'au 15 mai (anniversaire de l’Indépendance d'Israël). Le Hamas a appelé des milliers de résidents de Gaza, en particulier des femmes et des enfants, à installer des camps de tentes le plus près possible de la frontière sud d'Israël.
     
    C'est à partir de ces camps que la marche vers la frontière israélienne sera lancée.
    Le Hamas cherche également à étendre la portée des événements au-delà de la bande de Gaza et à promouvoir des marches au Liban, en Syrie et en Jordanie. Le Hamas encourage aussi activement les Arabes israéliens à se joindre à la campagne, forçant ainsi les forces de sécurité israéliennes à faire face à des défis multiples et simultanés sur différents fronts, y compris à l'intérieur de leurs propres frontières.
     
    Alors que la campagne est présentée au monde entier comme une entreprise pacifique, il ne fait aucun doute que ce dernier stratagème du Hamas vise à déclencher une confrontation violente avec Israël.
     
    Contrairement aux nombreuses déclarations selon lesquelles il n'y aura pas de violence pendant les événements, Ismaïl Haniyeh, chef du bureau politique du Hamas, a laissé entendre, en connaissance de cause et de manière à ce que son propre peuple comprenne clairement l'intention, que les évènements pourraient, en fait, devenir violents. Dans un sermon prononcé le 9 mars 2018, Ismaïl Haniyeh a déclaré qu'il serait impossible de contrôler les dizaines de milliers de personnes qui marcheraient du nord, de l'est et du sud [bande de Gaza] pour protester contre le "siège" (comptes Twitter du Hamas département des affaires politiques et Palinfo, 9 mars 2018). [1]
     
    En conséquence, Israël se trouve à la veille de Pessah (Pâque juive), se préparant à une série de scénarios, y compris une attaque violente et délibérée à ses frontières.
    Et tandis qu'Israël espère et veut éviter la violence, le gouvernement israélien prendra toutes les mesures nécessaires pour empêcher toute violation de sa souveraineté ou toute menace pour ses citoyens.
     
    Israël, comme tout pays démocratique, a pleinement le droit de défendre ses frontières, de protéger ses citoyens et d'empêcher des infiltrations illégales sur son territoire souverain.
    La responsabilité de tout conflit qui pourrait survenir reposera uniquement sur le Hamas et les autres organisations palestiniennes qui ont organisé toute cette campagne visant à provoquer un affrontement avec Israël.
     
    En orchestrant cette confrontation, le Hamas cherche, entre autres, à détourner le regard de son propre peuple, ainsi que la communauté internationale, du mal colossal que la domination continue du Hamas à Gaza cause au peuple palestinien.
     
    Le Hamas choisit systématiquement d'investir dans la terreur en lieu et place des infrastructures civiles : selon la chaîne de télévision israélienne Channel 2 News, le Hamas consacre plus de 10 millions de dollars à cette seule campagne de confrontation, payant même des Gazaouis pour participer à la marche.
     
    Alors que les infrastructures de Gaza sont défaillantes, le Hamas utilise ses ressources considérables pour acheter des armes, des missiles et construire des tunnels terroristes, au lieu de prendre soin du bien-être de la population de Gaza.
     
    Le Hamas gouverne la bande de Gaza depuis onze ans sans aucune pitié. Dans leur obsession de détruire Israël, les dirigeants du Hamas ont abandonné le peuple de Gaza et y ont créé une situation humanitaire préoccupante, utilisant Israël comme bouc émissaire. Au lieu de s'occuper des besoins quotidiens des gazaouis, le Hamas les opprime pour perpétuer le conflit contre Israël.
     
    Le Hamas continue de mettre en danger et d'exploiter la population civile de Gaza en les utilisant comme boucliers humains. La campagne pour cette marche montre, une fois de plus, comment le Hamas envoie délibérément des civils, y compris des femmes et des enfants, sur le front, tandis que ses dirigeants et ses combattants se cachent derrière eux.
    En outre, à la suite des dissensions internes au sein de la société palestinienne causées par le Hamas, l'Autorité palestinienne impose désormais des sanctions envers la bande de Gaza, en suspendant le paiement des salaires et l'approvisionnement en électricité, nuisant encore plus au bien-être de la population.
     
    Contrairement aux fausses déclarations délibérées du Hamas sur ces questions, Israël n'a aucune revendication territoriale sur Gaza. Israël a quitté la bande de Gaza en 2005. Il n'y a aucune occupation de Gaza.
     
    Il n'y a pas non plus de siège de Gaza, malgré ce que beaucoup de militants anti-israéliens affirment. Des tonnes de biens essentiels entrent chaque jour à Gaza en provenance d'Israël, tandis qu'Israël continue à fournir de l'électricité et de l'eau, en coordination avec les acteurs internationaux, ainsi que le passage des personnes via Israël pour des traitements médicaux. Des restrictions ne sont imposées que sur les matériaux utilisés pour le renforcement militaire du Hamas et d'autres groupes terroristes.
     
    Israël souhaite que la bande de Gaza soit un voisin pacifique et prospère.
    Il convient de noter que les dirigeants palestiniens et Israël ont convenu en 1995 de résoudre par des négociations, et non par des mouvements unilatéraux ou par la violence, toutes les questions concernant le statut permanent telles que les implantations, les mesures de sécurité et les frontières, ainsi que la question des réfugiés.
     
    Les représentants palestiniens ont, à maintes reprises, rejeté les efforts sérieux déployés par Israël pour parvenir à des accords de paix, y compris des propositions israéliennes de grande portée lors des négociations de 2000 et 2008. Les dirigeants palestiniens ont, une nouvelle fois, quitté la table de négociation en 2014.
     
    Gaza fait face à une situation humanitaire préoccupante, provoquée par l'échec lamentable du Hamas et de l'Autorité palestinienne à assurer le bien-être de la population de Gaza.
    Au lieu d’assumer leurs responsabilités, les dirigeants palestiniens tentent de provoquer un nouveau conflit et une nouvelle confrontation avec Israël.