Le Hamas exploite World Vision à Gaza pour encourager le terrorisme

Le Hamas exploite World Vision à Gaza

  •   Le Hamas exploite World Vision à Gaza pour encourager le terrorisme 
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    ​World Vision est une ONG américaine, une des plus grandes organisations charitables et humanitaires au monde, qui opère dans plus de 100 pays. Elle reçoit le soutien principalement de la part des Nations Unies et des gouvernements occidentaux.
    Israël a découvert que Mohamed El-Halabi, l'actuel directeur de la branche de World Vision à Gaza, est en réalité une figure majeure dans l'arme terroriste et militaire du Hamas. El-Halabi a profité de cette position pour détourner les fonds et ressources de l'organisation humanitaire au bénéfice des terroristes du Hamas et de leurs activités militaires.
    Plus de la moitié des ressources de World Vision dans la bande de Gaza – provenant de l'aide financière de pays occidentaux tels que les Etats-Unis, l'Angleterre et l'Australie – ont été transférées au Hamas pour renforcer leur bras militaire. 
  • Les détails

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    Mohamed El-Halabi (du village de Jabalya), directeur de la branche de l'organisation d'aide humanitaire internationale World Vision à Gaza, a été arrêté au poste-frontière d'Erez entre Israël et la Bande de Gaza le 15 juin 2016. Il est suspecté d'une grande atteinte à la sécurité pour son lien avec la branche terroriste du Hamas et l'exploitation de ses visites en Israël dans cet objectif.
     
    Pendant son instruction, El-Halabi a révélé avoir été un membre du Hamas depuis sa jeunesse et avoir suivi un entraînement organisationnel et militaire dans les années 2000.
     
    En 2005, le Hamas a exigé d'El-Halabi qu'il infiltre l'organisation World Vision. El-Halabi a rapporté que le Hamas pensait qu'il avait de grandes chances d'infiltrer l'organisation d'aide humanitaire étant donné que son père travaillait pour les Nations Unies, et lui-même avait travaillé pour le Programme des Nations Unies pour le Développement. En cette qualité, il a employé des "paysans" dans certaines zones aux alentours de la frontière de Gaza avec Israël, qui agissaient en réalité comme des guetteurs pour le Hamas.
     
    Il a ajouté que son père, Halil El-Halabi, qui avait été dirigeant des institutions éducatives de l'UNWRA dans la Bande de Gaza pendant des années, est un membre du Hamas et profitait de son poste au sein des Nations Unies pour fournir une aide à l'organisation terroriste.
    Peu de temps après avoir été employé par World Vision, El-Halabi a commencé à utiliser sa fonction au bénéfice de l'organisation terroriste islamiste, premièrement en détournant des fonds pour renforcer la branche terroriste du Hamas.
     
    Au cours des années, El-Halabi a avancé dans la hiérarchie de World Vision jusqu'à ce qu'il soit nommé à la tête de la branche de Gaza. En cette qualité, il a contrôlé le budget, l'équipement et l'enveloppe financière d'un montant de dix millions de dollars.
     
    El-Halabi a employé un dispositif particulièrement sophistiqué pour transférer les fonds de World Vision au Hamas, à hauteur de 60% du budget annuel de la branche de Gaza, selon El-Halabi.
    Il a mis en place des projets humanitaires et des associations agricoles fictives qui agissaient comme couverture pour le transfert de fonds au Hamas. Parmi ces projets et associations se trouvent la construction d'une serre, la restauration de terres agricoles, la santé mentale et des projets de santé publique pour les résidents gazaouis, de l'aide aux pêcheurs, un centre de traitement pour handicapés, et des associations de paysans. Tous ces projets et associations ont été utilisés afin de transférer des fonds au Hamas.
     
    La somme allouée par World Vision pour ses projets et associations de paysans parviennent au Hamas par divers moyens, tels que le faux enregistrement des terroristes du Hamas comme des employés dans les projets de charité.
     
    L'enquête a révélé que la principale méthode employée pour détourner des fonds au Hamas était de mettre en place des offres fictives pour les projets supervisés par World Vision dans la Bande de Gaza. L'entreprise "gagnante" était alors informée que 60% de ces sommes étaient destinées au Hamas. De cette manière, El-Halabi assurait un flux continu de liquide dans les caisses du Hamas.
     
    Selon El-Halabi, les fonds qu'il a détournés au Hamas étaient prévus principalement pour renforcer le bras terroriste de l'organisation. A cet égard, ils étaient utilisés pour financer la construction de tunnels destinés à l'attaque de civils dans le Sud d'Israël ou des forces de sécurité israéliennes, ou la construction de bases militaires comme celle appelée sous son nom de code "Palestine", ainsi qu'à la vente d'armes.
    Une partie des sommes servaient à financer les salaires des terroristes du Hamas, et dans certains cas, les personnalités à la tête du Hamas encaissaient des sommes pour leur propre usage.
     
    El-Halabi a aussi utilisé les ressources de World Vision pour fournir de l'aide logistique à la branche terroriste du Hamas. Ceci est également le résultat d'un dispositif très sophistiqué qui a permis de transférer 60% des ressource de l'organisation à Gaza au Hamas.
    El-Halabi transférait régulièrement au Hamas des équipements qu'il avait commandés pour le compte de World Vision, et qui étaient supposés être prévus pour de l'aide agricole. Il transférait en réalité entre autres des barres de fer, des instruments pour creuser la terre, des tuyaux et des matériaux de construction. Ils étaient par la suite utilisés pour construire les avant-postes militaires du Hamas et creuser des tunnels.
     
    Tout comme El-Halabi exploitait les projets humanitaires qu'il entreprenait afin de détourner des fonds pour le Hamas, il organisait aussi la provision d'un soutien logistique au Hamas. A titre d'exemple, son projet de construction d'une serre était utilisé pour dissimuler des sites où des tunnels terroristes étaient en train d'être creusés. De plus, le projet de réinsertion de soi-disant pêcheurs était en réalité utilisé pour fournir des bateaux à moteur et des combinaisons de plongée à l'unité navale du Hamas.
     
    Une autre méthode régulière d’acquisition d'équipements pour le Hamas consistait à faire passer les entrepôts de l’organisation terroriste pour ceux de Vision Mondiale. Les camions apportant des fournitures à la Kerem Shalom, entre Israël et Gaza, déchargeaient leurs marchandises dans les entrepôts du Hamas au lieu des entrepôts légitimes de Vision Mondiale. Les agents du Hamas venaient alors récupérer les fournitures dans le milieu de la nuit.
     
    Selon El-Halabi, l'aide humanitaire attribuée aux habitants de la Bande de Gaza était en réalité presque exclusivement allouée aux terroristes du Hamas et leurs familles. Les individus qui n’étaient pas membres du Hamas n’ont quasiment jamais pu bénéficier d’une quelconque aide, en dépit de leur relative situation de nécessité. Inutile de préciser que cela est en contradiction avec la pratique acceptée des organisations d'aide humanitaire. Chaque mois, El-Halabi distribuait des milliers de paquets de nourriture, des produits de base et des fournitures médicales aux terroristes du Hamas et leurs familles, les produits que Vision Mondiale avait l'intention de faire acheminer aux nécessiteux.
     
    Cette aide humanitaire a également été détournée par El-Halabi aux terroristes du Hamas pendant le conflit de l'été 2014 [Opération Bordure protectrice]. Pendant les combats, ces derniers ont reçu des colis alimentaires pour les soutenir au-dessus et en dessous du sol, y compris dans les tunnels terroristes.
     
    En plus d’avoir fourni une aide financière et logistique au Hamas, El-Halabi a également exploité ses visites en Israël – autorisées au vu de son travail légitime pour Vision Mondiale – afin de se livrer à une activité terroriste grave : la localisation et le marquage [via GPS] de sites près du passage d'Erez qui pourraient potentiellement être utilisés comme points de sortie pour les tunnels d'attaque du Hamas.
     
    L'enquête a révélé beaucoup d'informations concernant d’autres personnalités de la bande de Gaza ayant exploité leur travail dans les organisations, y compris les organisations d'aide humanitaire et les institutions des Nations Unies, au nom du Hamas. Les déclarations de El-Halabi dépeignent une image troublante dans laquelle les institutions des Nations Unies à Gaza sont en réalité contrôlées par le Hamas, organisation terroriste islamiste.
     
    En résumé, les faits découverts au cours de cette importante enquête illustrent, avant tout, l'exploitation cynique du Hamas de l'aide et des ressources offertes par les pays occidentaux qui sont destinés à aider les résidents nécessiteux de la bande de Gaza, mais qui, en fait, sont détournées et profitent au renforcement des capacités terroristes et militaires de l’organisation palestinienne. Par ses propres actions, le Hamas porte atteinte à la population civile dans la bande de Gaza en affichant ses priorités destructrices, y compris concernant Gaza.