La paix s'édifiera tout doucement, dans la vie de tous les jours, dans les petits gestes, dans les détails insignifiants. Elle se construira pas à pas, grâce à l'action d'hommes et de femmes.
Dès à présent, la conclusion de la paix n’appartient plus aux projecteurs, ni aux salles fastueuses, ni aux robes de gala. Dès à présent l'éclat du soleil ardent de Jéricho et de Naama, de Khan Youness et de Netser-’Hazani remplace la lumière des projecteurs de Washington, du Caire, de Paris. Les poignées de mains sur la pelouse de la Maison Blanche, sur la scène du Palais des Congrès du Caire, et ici, à Paris, doivent se doubler de poignées de mains échangées entre les habitants de Gaza et d'Achkelon, de Jéricho et de Maalé-Adoumim.