Cette date du 30 novembre a été fixée en raison de sa proximité au 29 novembre, jour de la résolution de l'Assemblée générale des Nations Unies concernant le plan de partition de la Palestine il y a 70 ans. L'antisémitisme et les pogroms contre les Juifs ont eu lieu dans de nombreux pays arabes avant cette date. Mais après 1947, la persécution des juifs, les meurtres et la confiscation de leurs biens s'intensifièrent et devinrent une politique d'État des gouvernements arabes. Les Juifs ont craint pour leur vie et ont été forcés de quitter leur pays d'origine, laissant derrière eux leurs biens privés et communautaires. Ils devaient partir les mains vides des pays dans lesquels ils avaient vécu pendant des milliers d'années.

De nos jours, dans tous les pays arabes, il ne reste plus que quelques centaines de Juifs. Cela a été un nettoyage ethnique pur et simple.

Les pays arabes sont responsables de la tragédie et de la misère des réfugiés juifs. Les mêmes pays sont également responsables de la souffrance et de la misère des réfugiés palestiniens. En n'acceptant pas le plan de partition de l'ONU et en attaquant le nouvel Etat d’Israël de tous les côtés, dans le but de le détruire, ils ont causé le problème des réfugiés palestiniens. Et ils le perpétuent depuis, uniquement pour dénigrer Israël.

Les pays arabes et ceux qui les aident à garder les réfugiés palestiniens dans leur misère devraient en assumer responsabilité et la honte.

Dans un contraste frappant, nous sommes fiers que les réfugiés juifs des pays arabes aient réussi à construire de nouvelles vies prospères en Israël malgré les difficultés qu'ils ont traversées dans les premières années après leur arrivée.

Nous continuerons d'exiger que justice soit rendue aux réfugiés juifs des pays arabes en leur rendant leurs biens et en les indemnisant pour les souffrances qu'ils ont endurées.