L’ambassadeur de ce pays a visité l’établissement hier, en promettant mettre des moyens financiers et techniques pour la bonne avancée de cette école d’agriculture. La prochaine venue de deux ingénieurs agronomes israéliens en  juillet, l’irrigation du domaine, l’établissement d’une coopération avec le Minader et le Minepia, le rapprochement entre Israël et l’Ecole pratique d’agriculture de Binguela (Epab). Tels sont, entre autres, les promesses immédiates qu’a fait Michael Arbel aux populations de Binguela, particulièrement au personnel de l’école. « Pour moi c’est très clair, ce centre doit être développé.
Et je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour le faire. Car moi-même je suis ingénieur agronome et je connais particulièrement le milieu » explique l’ambassadeur. Qui a quelques minutes plutôt, effectué une visite guidée de toute l’école. La visite d’un forage de 8m3, alimentant tout le domaine. En passant par l’infirmerie dirigée par trois infirmiers et un médecin, équipé d’une propharmacie et un stock de médicament de première nécessité. L’ambassadeur d’Israël et sa suite ont  terminé leur visite à l’unité de provenderie de l’école, constitué  de deux bâtiments équipés deux machines dont une égraineuse et un mélangeur.  Le directeur de l’école,  a quant à lieu salué la visite de l’ambassadeur d’Israël et reste  positif quant à la coopération de l’Etat d’Israël avec  l’école dont il est le chef.

Le secrétaire général de la chambre d’agriculture a marqué sa présente par l’historique de l’Epab qu’il a brièvement retracé. Les populations de Binguela postées à l’entrée de l’école, ont par des chants et danses  remercié l’ambassadeur d’Israël pour sa visite et le nouveau partenariat qui les lie désormais. « Nous souhaitons que ce partenariat apporte vraiment des fruits au village. Cela pourrait contribuer à former nos jeunes. Et ce ne sera qu’une bonne chose » explique un riverain.
 

Située à 32 km de Yaoundé, l’Epab se trouve dans le département de la Mefou et Akono, dans l’arrondissement de Mbankomo. L’école créée en 1962 connait une période d’impasse en 1982 et ré ouvre seulement en 2007 en obtenant son autonomie. L’école, spécialisée aujourd’hui dans l’agriculture et l’élevage présente des filières telles : la pisciculture, l’élevage de porcs et de volailles et la culture du mais. Aujourd’hui, l’école présente un visage nouveau. Elle s’étend sur près de 117 hectares, avec plusieurs bâtiments flambant neufs. Le domaine contient un bloc administratif, un dortoir de 25 lits et un réfectoire, une grande salle des actes de 200 places, 6 bâtiments pour cadres et la résidence du directeur.

 

A l’autre bout du terrain, s’étend à perte de vue une porcherie, une unité de provenderie qui fabrique déjà de la provende à l’aide du maïs. Un magasin de stockage pour aliment. Le reste du site est constitué est fait d’hangars de poulailler. Des champs de maïs s’étendent également à perte de vue.Les apprenants viennent par vague de 50 ou 100 personnes en fonction du module. La plupart des pratiquants vient des formations  de paysans et des Gic et la formation dure trois jours. Les enseignants viennent du ministère de l’agriculture et sont pour la majorité des ingénieurs agronomes. « Ça fait un an que je suis là. On donne cour ici  mais en retour on nous donne juste des frais de transport. Pendant la dernière réunion qui s’est tenu on a statué dessus et on attend que cela prenne effet ».