Le "miracle économique" israélien c'est l'histoire d'une économie qui a survécu à de nombreuses crises et récessions et qui a finalement su devenir une économie libérale florissante.
Avec une population de 8.3 millions de personnes en 2015, Israël est aujourd'hui acclamée dans le monde entier pour ses réalisations, particulièrement dans les domaines de l'agriculture, l'agrotechnologie, l'irrigation, l'énergie solaire, la haute technologie et ses start-ups.
Fondée sur une politique intensive de R&D, Israël n'est aujourd'hui plus seulement la terre du lait et du miel, mais aussi la terre du Hi-Tech, incluant le software, les communications, la biotechnologie, la pharmaceutique et la nanotechnologie.
Les accords de libre-échange signés ces trois dernières décennies avec les Etats-Unis, l'Union européenne et plusieurs pays d'Amérique latine, ont facilité le développement des exportations de biens et services, 54 milliards de dollars en 2013, et la participation d'Israël au commerce international a contribué à l'accélération de la croissance du pays.
Depuis le 10 mai 2010, Israël appartient à l'OCDE (Organisation de Coopération et de Développement Economique). Cette entrée dans l'institution mondiale oblige Israël à davantage moderniser son économie ce qui passe par une réduction de la dette, le maintien de ses politiques fiscales et sociales, la réduction des impôts et la modernisation du marché boursier. La participation d'Israël à l'OCDE lui permet un accès plus large aux fonds d'investissement.
Communiqué de l'OCDE en2013 sur l'économie israélienne
Prévisions pour 2015-2016
La croissance économique, qui a ralenti en 2014 avant d’afficher un rebond marqué en fin d’année, devrait s’accélérer autour de 3.5 % en 2015 et en 2016, maintenant ainsi le chômage à un faible niveau. La chute des prix pétroliers, les nouvelles baisses de taux d’intérêt et la revalorisation importante du salaire minimum devraient soutenir la demande intérieure tandis que l’amélioration graduelle de l’environnement extérieur renforcera les exportations.
Une politique monétaire accommodante demeure appropriée pour soutenir l’expansion en cours et éviter une appréciation inopportune du shekel. Une détente supplémentaire, impliquant des mesures non conventionnelles, n’apparaît toutefois pas souhaitable au regard de la nature sans doute temporaire de la baisse des prix au début 2015. La politique de désendettement public reste nécessaire pour élargir les marges de manœuvre budgétaires, mais elle doit davantage s’appuyer sur des hausses de recettes et la règle actuelle de limitation des dépenses devrait être réexaminée. Par ailleurs, des réformes structurelles sont déterminantes pour améliorer la concurrence sur les marchés des produits, ainsi que l’enseignement scolaire et la formation professionnelle, notamment parmi les populations ultra-orthodoxe et arabe, afin de stimuler la productivité et de rendre la croissance plus inclusive.
Un renforcement des investissements d’infrastructure, notamment dans les transports publics et le réseau de distribution de gaz naturel, mais aussi l’éducation, est nécessaire pour lever certains obstacles aux investissements privés et renforcer la croissance potentielle. Les efforts pour mieux coordonner les interventions publiques dans le secteur immobilier doivent aussi se poursuivre de manière à mieux satisfaire la demande de logements en développant l’offre et en réduisant ainsi les prix.