Les start-ups tiennent bon

Les start-ups israéliens tiennent bon

  •   Israël : la high tech tire la croissance économique
  •    
     
    Le pays, qui organise ses élections législatives ce 22 janvier, n’échappe pas au ralentissement économique mondial. Mais ses start-up continuent d’assurer un certain dynamisme.
     
    Les élections législatives se tiennent ce mardi en Israël. La coalition de droite, dirigée par Benyamin Netanyahou est favorite dans les sondages. L’actuel Premier ministre devrait donc conserver son poste, en dépit des difficultés économiques auxquelles le pays est confronté.
     
    La conjoncture mondiale pèse et la situation budgétaire est tendue. Mais un secteur continue de porter la croissance, celui de la high tech. Israël, terre de start up, est aussi appelée la « Silicon Valley bis ». Sa première richesse, c’est sa matière grise.
     
    Des investissements proportionnellement supérieurs à ceux des Etats-Unis
     
    Israel ne dispose pas de ressources naturelles. Mais ses universités comptent parmi les meilleures du monde. Et Israël sait mettre à profit la qualité de ses ingénieurs, plus nombreux que dans n’importe quel autre pays développé.
     
    Les moyens financiers sont là. Les investissements en capital-risque, en proportion du PIB, sont quasiment deux fois plus importants que ceux des Etats-Unis.
     
    Et de par son histoire, l’état d’esprit de la population est porté vers l’entrepreneuriat. Partir de zéro et prendre des risques est des éléments fondamentaux de la culture du pays.
     
    Les chiffres sont éloquents : Israël dispose de la deuxième plus grande concentration de start-up, juste derrière la Silicon Valley. Et il occupe le deuxième rang derrière les Etats-Unis en nombre d’entreprises cotées au Nasdaq. Il en a une cinquantaine. C’est plus que tous les pays d’Europe réunis.
  •  
     
  •