Le rejet arabe du plan de partage ne se limitait pas à un acte politique. Les Arabes du territoire du Mandat lancent immédiatement une campagne terroriste à grande échelle contre leurs voisins juifs, suivie par l’invasion d’Israël par cinq armées arabes qui veulent détruire Israël, ce jeune état naissant qui venait à peine de proclamer son indépendance le 14 mai 1948. La population juive se défend contre les Arabes qui déclarent partout « vouloir jeter les Juifs à la mer. » Près de 1% de la population israélienne de l’époque est morte dans ses combats.
La population arabe du territoire du Mandat souffre également en raison de leur refus d’accepter le plan de partition. Beaucoup sont forcés de fuir et ceux qui sont restés, un grand nombre, sont devenus citoyens Israéliens. Néanmoins, le problème de refugiés palestiniens voyait le jour. Les leaders arabes ont alors opté de pérenniser le problème tandis que le jeune état juif trouvait une solution durable pour les israéliens arabes.
À la fin de la guerre, l’Egypte prend le contrôle de la bande de Gaza et la Jordanie annexe la Cisjordanie. Bien entendu, personne ne juge bon de créer un Etat Palestinien dans ces territoires dont ils vont avoir le contrôle pendant 19 ans.
Alors que l’Assemblée Générale et sa résolution 181 exprimait la volonté de la communauté internationale de créer un Etat Juif, Israël doit répondre à toutes les exigences internationales pour adhérer à l’organisation. Après l’approbation du Conseil de sécurité, Israël devient alors le 59ème membre de l’ONU, le 11 mai 1949.
L’Importance de la Résolution 181 – 3 éléments essentiels
• La résolution 181 constituait la reconnaissance par la communauté internationale que le peuple juif méritait son propre Etat, un Etat juif, dans sa patrie historique.
• La résolution appelle à la création de deux Etats pour deux peuples – juifs et arabes – entre la Méditerranée et le Jourdain, chacun remplissant les aspirations nationales de ses populations respectives. Cette formule reste la position d’Israël en ce qui concerne les négociations de paix. Toutefois, les Arabes du territoire du mandat britannique avaient refusé d’accepter un Etat parce que cela signifiait « compromettre ». Aujourd’hui, les Palestiniens continuent de refuser de faire des compromis pour obtenir un état. C’est pour cela que la « Palestine » n’existe toujours pas.
• Le refus par la population arabe a démontré qu’ils n’étaient pas intéressés à établir leur propre Etat si cela permettait l’existence d’un Etat Juif. Cette opposition à la reconnaissance du droit d’un Etat juif à exister au Moyen-Orient est au cœur du conflit. Même aujourd’hui, la direction palestinienne rejette les appels à reconnaître Israël comme Etat juif, un refus qui empêche toute résolution du conflit.
Si les Palestiniens avaient choisi la voie du compromis en 1947, la souffrance des deux côtés aurait pu être évitée. Il n’est pas trop tard pour revenir à des négociations directes, pouvant amener un meilleur avenir pour les deux peuples.