Le Premier ministre israélien a fait le 5 juin 2013 un discours devant la Knesset, dont nous vous présentons les principaux points :
Je n’ai jamais eu la capacité de fermer les yeux ni celle d’enjoliver la réalité, ce n’est pas pour cela que j’ai été choisi pour officier en tant que Premier ministre. Afin de faire face à la réalité sécuritaire à laquelle nous sommes confrontés, nous devons agir dans trois domaines. Tout d’abord il faut s’efforcer par tous les moyens à mobiliser la communauté internationale afin d’empêcher l’Iran d’accéder à l’arme nucléaire. Si l’Iran parvenait à se doter de l’arme nucléaire, les problèmes auxquels nous sommes aujourd’hui confrontés nous paraitraient minimes et insignifiants face aux immenses défis que nous serions amenés à relever dans ce cas.
L’Iran a accumulé jusqu’à ce jour plus de 180 kg d’uranium enrichi à 20%. Il y a un peu moins d’un an il n’en possédait que 110 . Les Iraniens n’ont pas encore franchi la ligne rouge, mais ils s’en approchent inéluctablement et méthodiquement.
Ne nous faisons pas d’illusion, les élections en Iran ne changeront rien à cet état de choses, alors que l’Iran poursuit sa course à l’armement nucléaire, il continue d’armer la Syrie, le Hezbollah, le Hamas et le Djihad islamique.
La Syrie
Nous assistons aux terribles massacres de civils perpétrés quotidiennement, nous prenons connaissance avec inquiétude des rapports faisant état d’usage d’armes chimiques par le régime Syrien. Lorsque des armes dangereuses tombent entre les mains d’éléments dangereux, rien ne garantit que ces derniers n’en feront pas usage. Vous connaissez le dicton : « quand on voit un fusil au 1er acte, tout laisse à penser qu’il servira au 3ème ». C’est pourquoi notre politique est d’empêcher que de telles armes tombent entre les mains d’éléments dangereux. Pour ce faire, nous agissons de manière raisonnable mais déterminée et faisons appel à toute notre expérience en la matière.
Les Palestiniens
Nous sommes à l’écoute de chaque initiative de paix notamment celle proposée par la Ligue Arabe. Nous sommes prêts à discuter de chaque initiative de paix dans la mesure où elle contient des recommandations, et non des diktats. Nous sommes favorables à la tenue de négociations sans conditions préalables et sans délais.
J’appelle le Président de l’Autorité Palestinienne, Abou Mazen à mettre de côté les conditions préalables qu’il réclame et à venir dialoguer. Vous savez, lui ne parlant pas l’hébreu et ma connaissance de l’arabe laissant à désirer, je m’adresse à lui dans une langue que nous connaissons bien tous les deux, et lui dit haut et fort :
« GIVE PEACE A CHANCE « Donnez une chance à la Paix. Maintenant comment allez-vous donner cette chance ? Que vous reste-t-il à faire ? Ne laissez pas passer cette occasion, ne ratez pas le coche.