Israël : "il n'y a pas de limitation de notre côté pour commencer des négociations"

Israël : Pas de limitation pour des négociations

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    Israël : "il n'y a pas de limitation de notre côté pour commencer des négociations"

     

     

    • Déclarations du Premier ministre Benjamin Netanyahu
    • Intensification de la vague terroriste
    • Incitation à la haine de l'Autorité palestinienne
    • Appel d'Israël à la communauté internationale
     

    1. Déclarations du Premier ministre Benjamin Netanyahu

    Le 1er ministre israélien a affirmé le 20 octobre 2015 :"Nous n'avons aucune condition préalable pour entamer des négociations. Nous disposons des bases nécessaires en vue d'une solution et nous resterons très fermes en continuant d'insister sur cela. Mais il n'y a pas de limitation de notre côté pour commencer des négociations."
    Israël tient à rappeler que la direction palestinienne a rejeté toutes les propositions israéliennes en faveur de négociations directes au cours des sept dernières années, ainsi que l'initiative du secrétaire d'État américain John Kerry venu sur place en mars 2014.
    Benjamin Netanyahu a expliqué le 14 janvier 2016 que «Ils [les Palestiniens] ... ont rejeté leur propre état à Camp David en 2000, puis en 2008, et depuis lors, ils ont daigné négocier avec moi six heures en sept ans, refusant essentiellement de discuter ce quelque chose qu’ils prétendent vouloir, à savoir : une résolution politique de ce conflit ".
    Les appels et les mains tendues du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu envers le Président palestinien en faveur de négociations directes restent sans réponse.
     
    2. Intensification de la vague terroriste
    Depuis le 13 septembre 2015, de nombreuses attaques terroristes ont été perpétrées contre des citoyens israéliens à travers le pays.
    En date du 3 février 2016, 31 Israéliens ont été assassinés par des terroristes palestiniens et 302 personnes ont été blessées lors de 116 attentats au couteau, 23 attaques à la voiture-bélier et des 41 attaques à l'arme automatique.
    La barbarie aveugle des terroristes palestiniens, de plus en plus jeunes, sévit contre des civils israéliens.
    Les récentes attaques des 17-18 et 25 janvier ont atteint de nouveaux sommets de barbarie compte tenu de la violence de ces attaques meurtrières perpétrées contre des femmes israéliennes sans défense.
    Un terroriste palestinien âgé de 15 ans et demi a assassiné une mère de six enfants à son domicile, en présence de trois de ses enfants; un jour plus tard, un autre Palestinien âgé de 16 ans a poignardé et blessé une femme enceinte; une semaine plus tard, deux terroristes âgés respectivement de 17 et 23 ans ont poignardé à mort une femme de 23 ans, et en ont blessé une autre.
    Le jeune terroriste de 15 ans, qui a assassiné la mère de six enfants,  a reconnu lui-même, que les programmes de la télévision palestinienne encourageant à la haine et à la violence contre les Juifs l’ont motivés à mener à bien l'attentat.
    Ce mercredi 3 février à la Porte de Damas à l'entrée de la Vieille Ville de Jérusalem, un attentat prémédité de grande envergure a été déjoué.
    Hadar Cohen, garde-frontière de 19 ans, sa coéquipière, également blessée dans l’attaque, et leur commandant, ont repéré vers 14:00 trois personnes suspectes. Les combattants ont interpellé les jeunes gens pour les contrôler. Soudain, les terroristes ont sorti des mitraillettes et des couteaux. Ils ont ouvert le feu et poignardé les deux gardes-frontières. Hadar Cohen, blessée dans cet attentat a succombé à ses blessures. Le commandant et une autre force en poste dans le secteur ont abattu les terroristes.
    Hadar Cohen s’est engagée dans les gardes-frontières il y a deux mois et laisse des parents éplorés, ainsi qu’un frère et une sœur.
    La jeune fille a été blessée à la tête par balle puis poignardée à l'arme blanche.
    D’après l’enquête, les terroristes étaient également munis de charges explosives. Hadar Cohen est donc parvenue à déjouer un attentat de grande ampleur, contre les populations israéliennes, en le payant de sa vie.
     
    3. Incitation à la haine de l'Autorité palestinienne
    Israël appelle les dirigeants palestiniens à cesser leurs incitations à la violence.
    L'Autorité palestinienne utilise une rhétorique « incendiaire » visant à faire circuler des mensonges malveillants contre Israël, provoquant de nouvelles tensions au lieu de les apaiser.
    Israël appelle Mahmoud Abbas et les autres dirigeants palestiniens à cesser d'encourager la violence. Les jeunes Palestiniens méritent de recevoir une éducation qui posera les bases d'un avenir meilleur en vue d’une coexistence pacifique et d’une coopération avec leurs voisins israéliens.
    Mercredi 3 février, le Président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas a reçu à Ramallah les familles de 11 terroristes palestiniens qui ont perpétré des attentats contre des Israéliens au cours des quatre derniers mois à Jérusalem - quelques heures seulement après que les trois Palestiniens aient tué à Jérusalem la jeune garde-frontières et en aient blessé une autre.
    Parmi les personnes présentes se trouvait  la famille de Baha Alian, qui a tué en octobre trois Israéliens dans un autobus dans le quartier d’Armon Hanatziv à Jérusalem.
    Etaient également présents les parents d’Alaa Abu Jamal, et de Jabal Mukaber, qui avait le même jour d’octobre écrasé des piétons israéliens avec sa voiture, était sorti de son véhicule et avait poignardé les victimes.
    Mahmoud Abbas a déclaré aux familles des terroristes : " Vos fils sont des martyrs".
    La rencontre a été retransmise par l’agence de presse officielle palestinienne et a eu lieu peu de temps après que trois Palestiniens, identifiés comme étant Ahmed Abou Al-Roub, Mohammed Kameel et Ahmad Rajeh Ismail Zakarneh, originaires du nord de la Cisjordanie aient attaqué des agents de la police des frontières près de la Vieille Ville de Jérusalem.
    Le silence de l'Autorité palestinienne dans la condamnation de ces attaques, et les meurtres d'Israéliens innocents est assourdissant. Ce silence est un encouragement au terrorisme.
    L'Autorité palestinienne glorifie de manière systématique les assassins de Juifs, en les présentant comme des héros dans ses médias officiels, et au sein de ses écoles, en fournissant à leurs familles des encouragements financiers. Cela favorise ainsi la haine et enflamme les jeunes Palestiniens en vue de commettre d'autres attentats terroristes.
    Benjamin Netanyahu a rappelé il y a quelques jours, le 26 janvier 2016 :"Les assassins palestiniens ne veulent pas construire un Etat - ils veulent détruire un Etat et ils affirment ouvertement qu'ils veulent assassiner des Juifs simplement parce qu'ils sont juifs. Ils ne tuent pas pour la paix… Et ils ne tuent pas pour défendre les droits de l'homme ".
     
    4. Appel d'Israël à la communauté internationale
    Israël appelle la communauté internationale à condamner sans réserve les incitations à la haine et à la violence de la jeunesse palestinienne.
    Israël attend de la communauté internationale qu’elle condamne l'exploitation des enfants palestiniens qui, pendant des années, ont été endoctrinés dans les écoles et à la télévision pour suivre les pas de la mouvance terroriste, et se livrent à des actes de violence sans distinction  contre des Israéliens. Cet empoisonnement de l'esprit des enfants est exacerbé par des discours de haine et des appels aux meurtres  sur les réseaux sociaux palestiniens, ce qui joue un rôle crucial dans la dernière vague de terreur qui sévit dans le pays.

    Photo : Le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas rencontre des familles de terroristes palestiniens à Ramallah, le mercredi 3 février 2016.