MARDI 17 MARS 2015 A 20H30
MERCREDI 18 MARS 2015 A 20H30
DURÉE 55 MIN
AVEC LE SOUTIEN DU CONSULAT GÉNÉRAL D'ISRAËL À MARSEILLE
« Physiques, puissantes et entêtantes, les pièces de Sharon Eyal forment la dernière tendance de la scène israélienne. »
Vogue Italia, Janvier 2011
Une lettre d’amour à la danse pour certains, un hymne ambigu à la jouissance pour d’autres, House est sans nul doute les deux à la fois. Avec une pointe de provocation et de sensualité assumée. La calligraphie des corps, obsessionnelle, fait écho à la musique électro de Ori Lichtik, omniprésente, et leur conjugaison offre un spectacle hypnotique de bout en bout. S’y mêlent érotisme de la danse, corps livrés à la consommation d’un désir presque clinique, expressions mécaniques et physicalité brute, comme celle, si caractéristique, de la Batsheva Dance Company, au sein de laquelle Sharon Eyal a évolué. Comme danseuse d’abord, puis comme assistante à la direction artistique et enfin comme chorégraphe associée. Elle ouvre House par un solo envoûtant avant de laisser place à un mouvement collectif de belle ampleur où règnent l’ordre et le chaos, la rigueur et la décadence, l’incandescence et la noirceur. Moulés dans des combinaisons sans équivoque, couleur chair, Sharon Eyal et ses complices androgynes fascinent, dérangent, inquiètent aussi par leur gestuelle provocante, parfaitement orchestrée et millimétrée, et par l’ambiance délicieusement sombre. La pièce déploie un univers hybride qui convoque tout autant l’expressionisme allemand que la danse moderne américaine des sixties, l’univers du club-bing en vogue dans les années 1990/2000, que le caractère unique d’un DJ set. Bref, House est inclassable et ce n’est pas sa seule qualité !
Depuis 2006, la danseuse et chorégraphe Sharon Eyal, le créateur Gai Behar, figure des nuits électro de Tel Aviv, et le DJ-compositeur Ori Lichtik ont fait de la compagnie L-E-V le lieu même où s’entrecroisent la danse, la musique, la lumière, la mode et les arts numériques. De cette démarche originale sont nées des collaborations fructueuses, notamment avec la célèbre compagnie israélienne Batsheva Dance Company. Leur écriture unique est résolument placée sous le signe de l’innovation.
Création 2011 Pièce pour 8 danseurs Chorégraphie Sharon Eyal, Gai Behar Musique Ori Lichtik Lumières Avi Yona Bueno (Bambi) Costumes Ma’ayan Goldman Production Compagnie L-E-V Version courte de l’œuvre commandée par la Batsheva Dance Company.
AUTOUR DU SPECTACLE
VIDÉODANSE
Killer Pig (2009)
Du mardi 17 au vendredi 20 mars 2015 de 15h à 18h
Découvrez en images la précédente création de Sharon Eyal & Gai Behar
Entrée libre sans réservation
Source : Ballet Prejlocaj / Pavillon noir