L'avocat d'un des militants visés a estimé que la décision de la police portait atteinte au droit d'expression.
Israël devient un pays non démocratique qui met au silence les protestataires, a expliqué à l'AFP Me Itamar Ben-Gvir, qui assure régulièrement la défense de militants d'extrême droite.
Après une étape samedi en Jordanie, le pape François doit arriver dimanche à Bethléem (Cisjordanie) pour un pèlerinage de deux jours en Israël.
A Jérusalem, sa visite fera l'objet d'un énorme dispositif policier, similaire à celui déployé lors de la visite du président américain Barack Obama en 2013. Au total, 8.000 policiers seront mobilisés dans la Ville sainte.
Israël a déjà renforcé la protection de certains lieux saints chrétiens, cibles d'une vague de vandalisme imputée à des juifs extrémistes, mais n'avait pris aucune mesure préventive contre de potentiels fauteurs de troubles jusqu'à présent.
Les agences de sécurité israéliennes craignent, selon les médias, que des activistes juifs radicaux n'exploitent le pèlerinage du pape en Terre sainte pour donner de la résonance à leur mouvance semi-clandestine.
''Toutes sortes d'individus extrémistes distillent un climat de tension autour de cette visite. Nous ne succomberons pas à ces pressions et nous ne les laisserons pas faire'', a déclaré dimanche aux journalistes le chef de la police israélienne, Yohanan Danino.