LE TUNNEL

SPECTACLE INEDIT A ABIDJAN

  •   Daniell Alnuma à Abidjan
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    Daniell Alnuma, danseuse et chorégraphe d’origine israélienne, a passé son enfance entre deux extrêmes: le désert bordant la Mer Rouge, et les forêts nordiques longeant les lacs glacés. Cette double culture l'a doté d’une perception très aigue des variations infinies des formes et des mouvements dans la nature.
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    Pour elle, la danse est une modulation des flux traversant le corps dansant en tant que "mouvements du monde". Pour y parvenir, elle développe une  esthétique mêlant les pratiques de la danse orientale, asiatique  et contemporaine.
     
    Autodidacte depuis son plus jeune âge, elle a su intégrer les matériaux recueillis au cours de ses recherches dans un langage corporel, associé aux particularités des danses contemporaine et classique, créant par là même, un style très personnel. En fusionnant une fragilité troublante à la puissance captivante de son art, elle brille d’une intensité dramatique et émotionnelle.
     
  • "Mes premières inspirations vécu en tant qu'enfant..."

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    venaient de mes observations sous-marines. Les mouvements ondulatoires, les profonds silences, les sensations d'apesanteur ambiantes, les couleurs et les perceptions tactiles des êtres m'apparaissait comme des danseurs trainant derrière eux leurs splendides tissus, d'où l'intention particulière que je prête aux matériaux dans mes créations. J'étais très impressionnée également  par les mouvements de contractions et de détentes des méduses, et de leurs "en-gelée-que" manière d'être. Ce monde fait partie de moi, de mes recherches,  mes inspirations et de ma vision de ce qu'est la danse."
  • Tazrimime une danse crée et enseigné par Daniell Alnuma

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    Tazrimime (flux ou écoulements en hébreu) renvoie au mot arabe "Taksime", un terme utilisé dans la musique pour signifié l'acte d'improviser ou de moduler les flux musicaux.
    De ce point de vue, la danse est modulations des flux traversant le corps dansant, y compris les flux émotionnelles, ce qui donne à la danse son intensité dramatique.                                                                                                                     De ceci on peut en déduire que la danse classique tend à ramasser les flux verticalement, la danse contemporaine de les étaler horizontalement et la danse orientale de les ramener vers un intérieure circulaire et mobil englobant la périphérie.