Le dimanche 6 avril, le Premier
Ministre Benjamin Netanyahou a fait, au début de la réunion hebdomadaire du
cabinet, les remarques suivantes:
"Ces derniers mois, l'Etat
d'Israël a mené des négociations avec les Palestiniens en vue de parvenir à un
accord de paix. Les Israéliens aspirent à une paix véritable, dans laquelle nos
intérêts nationaux vitaux, d'abord et avant tout la sécurité, soient garantis.
Au cours de ces entretiens nous avons effectué des pas difficiles et nous avons
montré une volonté de continuer à mettre en œuvre des décisions difficiles,
aussi dans les prochains mois, afin de créer un cadre permettant de mettre fin
au conflit entre nous. C'est au moment où nous étions prêts à entrer dans ce
cadre pour la poursuite des négociations, qu'Abou Mazen s'est précipité pour
déclarer qu'il n'était même pas prêt à discuter de la reconnaissance d'Israël
en tant qu'état national du Peuple Juif, chose que nous avions clairement fait
savoir tant au Président des Etats-Unis qu'aux autres dirigeants mondiaux.
A mon regret, lorsque nous
avions atteint le moment de convenir de la poursuite des pourparlers, la
direction palestinienne s'est dépêchée de demander unilatéralement d'accéder à
14 traités internationaux. Ce faisant, les Palestiniens ont fondamentalement violé
les arrangements qui avaient été faits avec l'implication américaine. Les
menaces des Palestiniens de s'adresser à l'ONU ne nous influenceront pas. Les
Palestiniens ont beaucoup à perdre d'une démarche unilatérale. Ils obtiendront
seulement un Etat par des négociations directes et non pas par des déclarations
creuses ou par des démarches unilatérales. Celles-ci ne feront qu'éloigner un
accord de paix et nous répondrons par des mesures unilatérales à toutes les
mesures unilatérales qu'ils prendront. Nous sommes prêts à poursuivre les
pourparlers, mais pas à n'importe quel prix".