A l’occasion de ses 50 ans, Yves Sautois, un habitant de Mettet, s’est lancé le défi de rejoindre Jérusalem à pied. Un périple de 3.000 km qu’il compte effectuer en huit mois. Son but ? S’installer en Israël et y ouvrir un restaurant.

Ce passionné de marche ne recule devant rien pour réaliser son rêve. Cette année, Yves Sautois a la cinquantaine. Il décide de tout quitter pour partir s’installer en Israël et y ouvrir avec un ami un restaurant. Son moyen de locomotion ? Ses pieds ! « Je suis un inconditionnel de la marche », expliqute-t-il. « J’ai à mon actif plusieurs treks et 5.000 km réalisés avec l’Adeps. J’ai également fait trois fois le GR20 en Corse. L’un de mes rêves était de faire un camp de base sur l’Everest durant quarante jours mais je n’en ai jamais eu l’occasion de prendre autant de jours de congé. Alors quand mes 50 ans ont sonné, je me suis dit c’est maintenant ou jamais. Voilà pourquoi je pars m’installer en Israël. »

Son périple débutera le 2 avril 2012. « Le 1^er, les gens auraient cru à une blague… » Il démarrera depuis son fief, soit la Brasserie Paradis de Mettet. Il a déjà finalisé toutes les étapes de son parcours. « Je ferai environ 30km par jour. Pour des raisons politiques, je suis obligé d’éviter certains pays et de prendre le bateau, mais dans l’ensemble, je marcherai bel et bien 3.000 km ».

Yves Sautois partira depuis le centre-ville de Mettet. Il traversera la France, l’Italie, la Grèce, la Crète, Chypre et enfin il arrivera à Jérusalem. « Je prévois de faire quelques haltes de plusieurs jours selon les destinations. Le but de mon voyage est aussi d’aller à la rencontre de l’autre. Je ne compte pas du tout dormir dans un hôtel mais bien chez l’habitant. Je suis équipé d’une tente pour dormir dans les jardins ou bien dans la nature quand personne ne pourra m’accueillir. »

Il compte mettre à profit le temps du voyage pour apprendre l’hébreu. « Je vais l’étudier via mon iPod. Je parle déjà français, néerlandais, italien, anglais, allemand et un peu le grec. » Le Djobin prévoit de raconter son voyage. « J’ai déjà deux livres à mon actif. Soit je tiendrais un journal de mes aventures au jour le jour, soit je demanderai à ma fille de faire mon autobiographie. »

Son voyage n’a pas de vocation politique ni religieuse. « Je le fais vraiment pour moi. J’ai raté l’Everest, je ne raterai pas l’Israël. C’est aussi un message d’espoir. Une fois que ma décision a été prise, je n’ai plus jamais changé d’avis. » Voilà ce qui est envoyé !