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Au cours de la dernière décennie, les réseaux sociaux
ont joué un rôle majeur dans la couverture médiatique des catastrophes
humanitaires de grande ampleur, en relatant en temps réel les histoires
des secouristes et des victimes. Cela fut clairement le cas lors du
séisme de 2010 en Haïti et lors des fuites nucléaires à Fukushima en
2011. Il y a soixante ans ce mois-ci, bien avant la création de
l’Internet, la Grèce a été dévastée par un des séismes les plus
puissants que l’Europe ait jamais connu. Les commentaires suivants sont
dédiés aux soldats de la marine israélienne, qui sont allés en mission
pour sauver les habitants des îles grecques.
La marine israélienne était en train de construire sa force, ayant à sa disposition seulement un Au cours de la dernière décennie, les réseaux sociaux
ont joué un rôle majeur dans la couverture médiatique des catastrophes
humanitaires de grande ampleur, en relatant en temps réel les histoires
des secouristes et des victimes. Cela fut clairement le cas lors du
séisme de 2010 en Haïti et lors des fuites nucléaires à Fukushima en
2011. Il y a soixante ans ce mois-ci, bien avant la création de
l’Internet, la Grèce a été dévastée par un des séismes les plus
puissants que l’Europe ait jamais connu. Les commentaires suivants sont
dédiés aux soldats de la marine israélienne, qui sont allés en mission
pour sauver les habitants des îles grecques.petit nombre de vieux navires de guerre de type frégate, qui avaient été rénovés et mis en service, avec un assemblage mixte de jeunes soldats sans expérience ou en formation navale. Le 12 août 1953, la marine était sur son chemin de retour vers les côtes israéliennes, après quatre semaines de formation intense dans la mer Egée, visant à créer une force navale professionnelle. Soudain, des alertes SOS ont résonné au large des côtes grecques: une série de tremblements de terre meurtriers, de magnitude 7,3 sur l’échelle de Richter, avait frappé la région des îles grecques, Céphalonie, Zante et Ithaque. Le commandant de la flotte israélienne a rapporté l’information au siège naval à Haïfa et a demandé la permission de revenir en arrière et d’offrir de l’aide. La réponse israélienne a été immédiate: « allez-y et donnez l’assistance. »
Les autorités La flotte israélienne, à 15 heures du site de la catastrophe, a fait marche-arrière et est passée devant les flottes américaines et britanniques, qui n’ont pas pu accéder aux zones des îles qui avaient été touchées, en raison de la taille immense de leurs navires de guerre.
Dans son blog « Seven Seas – Notes du grand bleu », Yiftah Kozik décrit de façon frappante les curiosités rencontrées par le personnel de la marine israélienne qui arrivait sur les îles dévastées:
« D’énormes mottes de terre tombaient dans l’eau à des vitesses folles, le sommet du mont Ainos sur l’île de Céphalonie était comme divisé en deux, on voyait des colonnes des fumées s’élever depuis la ville et les incendies, féroces, des colonnes de fumée se levant de fissures étaient disséminés à travers la ville, et les incendies dans les fabriques d’huile d’olive, incendies féroces, brûlaient tout ce qui restait…
Dans la plupart des villages de l’île, pas un bâtiment resta debout, et des milliers de personnes blessées étaient dans un état critique, dont des femmes enceintes, des jeunes et vieux, des personnes amputées et écrasées, et tous avaient besoin d’une aide immédiate …
La station d’évacuation des blessés était situé sur un quai du port de l’île centrale. Le médecin-chef de la flotte, le Dr Ashkenazi, avec son jeune collègue, le Dr Seelenfreud, étaient en charge du traitement médical, de la distribution des ressources médicales limitées, et effectuaient le dispatch des équipes israéliennes en chirurgies d’urgence: fractures du bassin, fractures du crâne, naissances prématurées, fractures complexes, hémorragies, crise de panique. Le désespoir et le chaos partout … »
Selon le code juridique maritime de l’époque, la première force de secours qui arrive sur la scène prend le commandement de l’opération, et depuis que la marine israélienne était la première à débarquer sur les rivages de Céphalonie, elle a pris en charge l’aide et a également dirigée les opérations de sauvetage des flottes américaines et britanniques. Pendant trois jours et trois nuits les 450 hommes de la marine israélienne ont lutté côte à côte avec les Américains et les Britanniques pour fournir des secours aux habitants des îles grecques, sauvant des centaines de victimes d’une mort certaine, transportant 400 victimes gravement blessées sur le continent, et donnant une aide médicale à 16.000 habitants. Bien qu’à l’époque le gouvernement grec n’avait pas encore reconnu l’Etat d’Israël et que la reconnaissance officielle arriverait seulement 37 ans plus tard, le peuple grec a exprimé sa gratitude. Le roi de Grèce est venu personnellement saluer les soldats de la Marine et afin de transmettre un message de remerciements à David Ben Gourion, le premier ministre d’Israël. Il a aussi remis une médaille du Mérite aux commandants de l’opération, Shlomo Harel et Yizhak Dviri. Dans un acte de reconnaissance pour la marine israélienne, la presse grecque l’a appelé «la flotte de l’amour et de l’espoir», et « les marins israéliens du salut. »
Alors que la flotte israélienne quittait la baie de Céphalonie pour retourner vers les côtes israéliennes, les autres navires qui ont participé aux opérations de sauvetage sonnaient leurs cornes dans un cri prolongé, dans un spectacle-hommage spontané de professionnels.
Ce mois-ci, l’ambassadeur d’Israël en Grèce, Arye Mekel, a reçu au nom du gouvernement israélien, un certificat d’honneur par les autorités locales – comme geste de reconnaissance pour les événements qui ont eu lieu il y a 60 ans.
C’était le premier acte de l’opération d’aide humanitaire israélienne dans une zone sinistrée. L’héroïsme des soldats de la marine a jeté les bases d’une longue tradition d’opérations d’aide humanitaire israélienne, utilisée comme un outil de diplomatie publique, comme en témoignent de nombreuses années plus tard, au Japon, en Haïti, en Turquie et dans nombreux autres endroits, les sauvetages israéliens.
Un des commandants desservant cette mission était mon défunt père Eliyahu Saranga, qui a participé en tant que commandant subalterne à bord du navire de guerre israélien INS Misgav (K-30).